CLASS 1984

Andy Norris est nommé professeur de musique dans un collège le Abraham Lincoln, terrorisé par un gang d’élèves ultra violents. Revente de drogue, brutalité, racket, bagarres: tout est fait pour faire régner l’indiscipline. Norris se confronte a ce groupe, ce qui ne fait qu’envenimer les tensions.

A sa sortie en 1982, Class 1984 fit l’effet d’une bombe par son aspect ultra violent et « décomplexé ». L’auteur, Mark Lester, ambitionne de faire une dénonciation de la violence juvénile, en particulier dans la communauté punk. Impossible de ne pas penser immédiatement à deux films légendaires sur un sujet très proche: Graine de Violence sorti en 1953 et surtout Orange Mécanique, le chef d’oeuvre de Kubrick. De nouveau des jeunes sans foi ni loi, ne reculant devant rien pour commettre les pires méfaits et harceler un prof de collège se transformant en  justicier. Lester pointe aussi les défaillances de l’institution et des enseignants dépourvus devant un problème de plus en plus répandu. Le film dit se baser sur des faits réels, mais sans faire référence à un évènement particulier. Plus film d »action que brûlot politique, Class 1984 comporte une séquence renvoyant à La Journée de la Jupe, dans laquelle un prof au bout du rouleau prend en otage sa classe pour se faire enfin respecter.  Et d’autres font état d’une certaine complaisance à filmer des actes barbares (viol, tabassage) sans que le réalisateur ne se soucie d’y mettre un peu de « subtilité ». Ce traitement assez « bourrin » dessert un peu le propos, sans enlever d’efficacité à l’intrigue, elle sans temps morts. Une tentative d’anticipation se ressent clairement dans les intentions, en cela l’œuvre annonce bien sûr la violence de nos sociétés modernes, même si les médias relatent surtout les tueries de masse dans les écoles américaines.

Au générique, Perry King, l’acteur d’Abattoir 5 , campe ce prof avide de justice et d’ordre et qui affronte le gang redoutable, dirigé par Timothy Von Patten (dont la carrière se limitera a ce seul rôle d’ignoble salopard tête à claques). Dans les seconds rôles, on retrouve Roddy Mac Dowall et un tout jeune Michael J.Fox, quelques années avant Retour vers le futur.  Deux suites virent le jour et ne connaîtront pas le même retentissement, tandis que Lester ne fera pas d’autres films aussi marquants. L’interdiction aux moins de 18 ans reçue à l’époque paraît bien sûr très exagérée pour le spectateur d’aujourd’hui.

ANNEE DE PRODUCTION 1982.

 

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

Un film choc a da sortie qui paraîtra bien sage aux nouvelles générations. Reste un témoignage de l'ultra violence d'une minorité de jeunes.

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