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LA MEURTRIERE DIABOLIQUE

Lucy Harbin a passé vingt ans dans un asile psychiatrique après avoir assassiné son mari et la maîtresse de celui-ci à coups de hache. À sa sortie, elle renoue avec sa fille Carol, qui a autrefois assisté au massacre.

Réalisateur de série B, voire parfois Z, William Castle s’est distingué essentiellement dans le genre fantastique avec des budgets restreints et des scripts souvent faibles. Après deux succès tels que Le désosseur de cadavres et surtout La Nuit de tous les mystères, il collabore avec l’écrivain Robert Bloch, rendu ultra célèbre pour avoir écrit Psychose (adapté bien sûr par Hitchcock). Ils pondent une extravagante histoire de « coupeuse de têtes » libérée de son asile et en apparence guérie ! Mais les apparences sont bien sûr trompeuses c’est bien connu! Castle dirige donc ce thriller horrifique, très marqué série B : mise en scène cheap, esthétique TV, scénario outrancier. Pourtant, un aspect décadent (présent dans le Hollywood de ce milieu des sixties) et un manque presque volontaire de « subtilité » crée une sorte d’ambiance attachante et pas désagréable à suivre. Le rapport mère/fille, faussement simple, repose sur un traumatisme d’enfance qui prend tout son sens dans un final inattendu. Cette Meurtrière Diabolique s’apparente à un divertissement « vintage », quelque part entre la naissance du slasher et le giallo italien et l’héroïne pourrait être une lointaine parente de Norman Bates par sa « folie silencieuse ». Les effets racoleurs de la réalisation enlèvent certainement du « sérieux » à ce métrage plaisant à suivre, à condition de ne pas être trop exigeant.

En fait, la véritable attraction reste Joan Crawford, sortie du phénoménal Baby Jane et qui accapare l écran avec sa soixantaine encore étincelante et maniant la hache avec jubilation. L’actrice endosse ce rôle « monstrueux » sans se soucier du ridicule ou de la parodie que l’on pourrait y voir. La séquence où elle drague ouvertement le petit ami de sa fille (sous ses yeux) demeure un moment assez comique dans un ensemble à priori plutôt voué à terroriser. Diane Baker joue justement sa fille, mais n’a guère de latitude pour s’imposer face à son illustre aînée. Ce petit thriller « fait le job » le temps de sa projection et Castle en tira quelques lauriers, au point de faire tourner une seconde fois Crawford dans Tuer n »est pas jouer, où elle cabotine encore davantage.

ANNEE DE PRODUCTION 1964.

 

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

Un thriller d'horreur plein d'outrances mais écrit par Robert Bloch, auteur de Psychose auquel on pense. Réalisation de Castle bien moyenne. Joan Crawford se démène en coupeuse de têtes.

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