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LE DINER DE CONS

Pierre, éditeur, participe chaque mercredi à un « diner de cons ». Le principe: chacun amène un « con » et celui qui a déniché le plus spectaculaire est déclaré vainqueur. Ce soir, cet invité est François Pignon. Passionné de modèles réduits en allumettes, ce dernier est également un véritable porteur de guigne…

Immense succès à la scène, ce Diner de Cons a fait crouler de rire des salles de théâtres entières grâce au texte de l’auteur et réalisateur Francis Veber. Considéré à juste titre comme un des maitres de la comédie de boulevard, Veber ne pouvait que porter sa pièce au cinéma, sans même avoir besoin de trop se fouler sur les éléments de décors (un appartement comme seule pièce à jouer) et en posant sa caméra de manière fonctionnelle, en ne se concentrant que sur ses comédiens. Pas de recherche esthétique, une totale fidélité au texte d’origine pour raconter cette histoire d’un type friand de dénicher des spécimens d’abrutis finis, afin d’égayer ses repas du mercredi. Il en tient un en la personne de Pignon, collectionneur de maquettes en allumettes et gaffeur né! Bien sûr, tout repose sur les dialogues (souvent très drôles), les gags qui fusent à la vitesse de l’éclair, aux situations cocasses s’enchainant sans temps mort (la maitresse prise par erreur pour l’épouse, le contrôleur fiscal, etc…). Veber « glorifie » gentiment la méchanceté crasse de son héros qui va apprendre à ses dépens que l’on est toujours le « con » de quelqu’un et que s’en moquer peut nous retomber sur le coin de la poire! Avec une mécanique du rire sacrément huilée, Le Diner de Cons parle d’humiliation, de mépris, d’adultère avec une liberté réjouissante.

Veber n’est évidemment pas un grand réalisateur de cinéma, ne prenant aucun risque dans ses partis pris prévisibles de mise en scène, il excelle en revanche dans la direction d’acteurs et ici encore, c’est un sans fautes de ce point de vue là! Thierry Lhermitte s’avère impeccable en bourgeois cynique face à l’inimitable Jacques Villeret, à la bonhommie inoubliable et qui rend son Pignon aussi hilarant que possible (parfois d’un simple regard vide ou d’un rire idiot). Il remporta le César du Meilleur Acteur que l’on peut difficilement discuter. Le reste de la distribution se régale aussi: Francis Huster, Catherine Frot, Daniel Prévost, chacun jouant sa partition au millimètre. Par sa durée ramassée (1H17 seulement) et son comique plutôt très fédérateur, ce diner a été dégusté par 8 millions de français et s’est placé parmi les incontournables classiques populaires de notre cinéma hexagonal.

ANNEE DE PRODUCTION 1998.

 

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

D'une vraie drôlerie, cette comédie de boulevard savamment écrite par Veber ne révolutionne rien niveau mise en scène, mais déclenche rires et plaisir de savourer Lhermitte et surtout Jacques Villeret débiter des dialogues pétillants!

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