SCREAM 2

Près de deux ans après la série de meurtres perpétrés dans le campus de Woodsboro, une nouvelle vague de terreur est semée par un mystérieux tueur masqué. Sydney Prescott se voit menacée et revit son cauchemar…

Après le succès au box office mondial de Scream (premier du nom), Wes Craven ne pouvait que surfer sur la vague et entreprend donc ce second volet, en réutilisant peu ou prou les mêmes recettes et un dispositif identique ( un ou plusieurs tueurs, sanguinaires, face à un groupe de personnages revivant des évènements traumatiques, dont ils ont déja réchappé). Craven est malin, il remet le couvert en y ajoutant une autodérision bienvenue, un humour référentiel autour des films d’horreur légendaires et agrémente ses dialogues de clins d’oeil au chapitre originel. Il sait que les fans vont jubiler à suivre les nouvelles aventures de la combative Sydney, de la journaliste ambitieuse Gayle et du policier Dwight. Scream 2 ne fait pourtant pas l’impasse sur le gore et l’hémoglobine est au rendez vous pour combler les attentes du public adolescent friand de sensations fortes. Certes, il y a des redites et du « déjà vu » dans cet opus, toutefois d’excellentes idées doivent aussi être soulignées. Par exemple, une séquence d’ouverture canon et presque aussi mythique que celle du 1, se déroulant dans un cinéma, projetant Stab, un film inspiré de… Scream bien sûr . Cette mise en abîme scénaristique joue avec les codes du genre, les détourne, sans pour autant leur apporter d’originalité. Quant au final, il se révèle bien sympa, situé dans un théâtre d’université, atteignant je climax d »épouvante espéré avec son lot de rebondissements. Craven connait son métier et sait rythmer son intrigue afin de ne pas  nous laisser de répit.

Le plaisir de retrouver le casting du premier chapitre participe aussi à la réussite de cette suite. Neve Campbell, Courteney Cox, David Arquette, Liev Schreiber  sont cette fois entourés de « guests » comme Sarah Michelle Gellar ou Tori Spelling. Souvent renié et injustement descendu, ce deuxième volet tient pourtant la barre sans faillir et ne mérite aucun reniement. On ne peut pas en dire autant des autres épisodes qui viendront ensuite jusqu’à un numéro 6 particulièrement calamiteux.

ANNEE DE PRODUCTION 1998.

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

Une bonne suite qui se place sans mal dans les classiques du cinéma d'horreur. Wes Craven reprend le flambeau, en alliant gore et humour.

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