A l’aube d’une nouvelle tournée mondiale, la vedette de la pop Skye Riley se met à vivre des événements aussi terrifiants qu’inexplicables.
Deux ans après le premier épisode, le réalisateur Parker Finn revient avec ce second volet autour de l’entité maléfique reconnaissable par son sourire, annonciateur de mort imminente. Dans le genre horreur, Smile 2 ressemble dans les grandes lignes à son prédécesseur, ce qui fait que l’effet de surprise joue moins bien. Toutefois, le film réserve quelques séquences assez effrayantes pour créer de vrais frissons. Évitant la profusion de gore, le script suit les pas d’une jeune chanteuse pop en vogue qui va se retrouver la victime du démon invisible, au point d’en devenir presque folle. Le suspense va consister à savoir à quel moment elle est susceptible d’être rattrapée par l’entité, prenant plusieurs formes. Le scénario ne renouvelle clairement pas les enjeux originaux, ce qui n’empêche pas l’incursion de plusieurs « jump scares ». Sûrement plus paranoïaque que Smile 1, cette suite montre aussi les félures et la solitude ressenties par l’héroïne, une chanteuse pop déjà cannibalisée par son public adolescent et totalement déstabilisée par la malédiction dont elle est la cible.
En clone à peine déguisé de Taylor Swift, l’actrice Naomi Scott, découverte dans Aladdin, occupe l’essentiel du métrage et sa coupe de cheveux courts et blonds lui donne un faux air un peu androgyne de Kirsten Stewart. Du côté des dialogues, on peut déplorer les centaines de « Fuck » clamés à tout bout de champ, imitant l’univers des gangsters mafieux de Scorsese. Si ce deuxième chapitre nous tient correctement en haleine et fait son job, il semble qu’un troisième volet ne soit toutefois pas vraiment indispensable.
ANNEE DE PRODUCTION 2024