L’ETE DE LA PEUR

Après la mort de ses parents dans un étrange accident de la route, Julia est accueillie par son oncle et sa tante. Rachel, sa cousine, trouve son comportement assez bizarre et commence à croire que Julia est en réalité une sorcière maléfique, cherchant à nuire à sa famille…

Après avoir signé deux films malsains et géniaux ayant marqué au fer rouge la production du cinéma d’horreur (La Dernière maison sur la gauche et La Colline a des yeux), Wes Craven a semble t’il cédé à la facilité et aux sirènes d’un Hollywood plus conventionnel en réalisant ce pauvre film fantastique, à peine digne d’un téléfilm. Adapté d’un roman de Lois Duncan, L’été de la peur souffre de bien des tares: un scénario grotesque (l’intrusion probable d’une sorcière sous les traits d’une jolie cousine un peu trop « clean » pour être honnête), des situations très peu travaillées et donnant une impression de médiocrité ambiante, des dialogues à peine dignes d’un soap opéra vaguement inquiétant et surtout un rythme soporifique pour un film de genre, où le temps parait bien long… Presque pas de suspense quant à la principale question centrale: la cousine en question est elle réellement un démon ou est ce une hallucination collective? Tout est déjà plié à la moitié du récit, alors le reste du temps, on jette plusieurs fois un coup sur sa montre, en se demandant bien ce que Craven a fumé pour chiader ainsi sa narration!

Où est passé le futur auteur de Scream dans cette réalisation morne, sans attrait, et surtout terriblement basique? Au générique (et d’ailleurs le film fut d’abord vendu sur cet argument), la présence de Linda Blair, la jeune star de l’Exorciste, cinq ans après le succès monstre de Friedkin et qui joue ici (médiocrement) l’héroïne cherchant à débusquer le Mal et passant presque pour une folle aux yeux de tous! Sa partenaire, Lee Purcell, une actrice pas terrible du tout qui fera ensuite carrière dans des séries de bas étage, ne parvient pas à créer l’effroi qu’exigeait son rôle ambivalent. Total: en lieu et place de la peur annoncée, c’est plutôt l’été de l’ennui! Mauvais tout simplement!

ANNEE DE PRODUCTION 1978.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Wes Craven se vautre en beauté avec ce mauvais film fantastique de sorcellerie ridicule. Linda Blair se repose sur son statut de jeune fille, contrant cette fois le Diable! Absolument dispensable!

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