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CHAMBRES COMMUNICANTES

Dans une miteuse pension de famille du coeur de Londres, un ex professeur de lettres licencié de son collège, un jeune dévoyé et une ancienne violoncelliste ratée se croisent et mêlent leurs existences…

Que peuvent avoir en commun un maitre d’école mis de force en retraite pour soupçon de pédophilie, un prétendu auteur compositeur de musique pop et une violoncelliste vieillissante et solitaire? Au moins un lieu! Un immeuble dans lequel comme le titre l’indique leurs chambres communiquent entre elles parce que les portes ferment mal et qu’ainsi chacun peut interférer dans la vie de l’autre. Le jeune « musicien » profite de la générosité de la violoncelliste qui, elle, tombe lentement mais sûrement amoureuse du prof de littérature. Et voila pour le scénario! Tout à fait bâclé, le récit amorce des pistes et des semblants d’enjeux, sans hélas les traiter ensuite dans ce petit film anglais réalisé par un certain Franklin Gollings. Outre que la mise en scène soit plate comme une limande, les personnages, eux, se complaisent soit dans leur médiocrité, leur solitude ou leurs secrets passés. Chambres communicantes peut à la rigueur toucher par la jolie histoire d’amour platonique entre les deux âmes échaudées par la vie, malheureusement Gollings ne prend pas le temps d’approfondir ce thème là et noie son intrigue dans une série de séquences sans intérêt.

Si le film constitue une petite curiosité, autant la chercher du côté du duo vedette Bette Davis/Michael Redgrave. Depuis 1966, la grande actrice américaine trouvait des emplois dans des productions britanniques et après Confessions à un cadavre et The Anniversary, elle se retrouve ici dans le rôle d’une sexagénaire délicate, pleurant sur sa solitude, et redécouvrant les sentiments du coeur: un emploi à contre courant de ses personnages de garce qu’elle a souvent tenu à Hollywood. Quant à Redgrave, il débuta sous la direction d’Hitchcock dans Une Femme disparait, et son jeu toute en retenue convient bien à ce professeur licencié à tort, assumant mal son éviction. Dommage qu’au moins pour eux, le film ne soit pas à leur niveau.

ANNEE DE PRODUCTION 1970.

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

Très peu à retenir hélas de ce drame anglais confus et assez ennuyeux. Bette Davis s'en tire pas mal, mais c'est insuffisant.

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