FRAYEURS

A la suite de la pendaison d’un prêtre, dans le petit comté de Dunwich, une malédiction semble se confirmer: les habitants sont victimes de malaises mortels dûs à des frayeurs soudaines. Il semblerait que les morts reviennent à la vie…

A la suite du succès inattendu et international de L’Enfer des Zombies, l’italien Lucio Fulci, souvent sous estimé comparé à son compatriote Dario Argento, entreprend une trilogie, où il pousse le curseur de l’horreur à son paroxysme. Son attrait pour la pourriture et l’horrible s’y déploie sans aucun complexe. A partir d’un script basique (une malédiction ouvre la porte des ténèbres dans une ville tranquille et les morts vivants sèment la terreur), Fulci met en pratique une mise en scène agressive, avec une succession de scènes gores, de cadavres en putréfaction, une pluie d’asticots et des messes noires débouchant sur des morts très violentes. Le ton est donné et Frayeurs ne fait aucune économie niveau effets spéciaux, pour le grand plaisir des aficionados du genre. Agrémenté de très bonnes idées (l’enterrée vivante, les yeux pleurant du sang, etc…), le film procure des frissons et aussi un peu la gerbe avec ses entrailles à gogo et ses plans horrifiques de corps décomposés. Ce poème macabre, inspiré de l’univers de Lovecraft, s’achève dans un décor dantesque et cauchemardesque où les personnages luttent contre le Mal, afin de retrouver la paix de leur gentille bourgade.

Du côté des acteurs, c’est beaucoup plus problématique: ils sont globalement tous mauvais (ou mal dirigés) y compris Catriona Mac Coll qui sera aussi présente dans les deux opus suivants de Fulci L’Au Delà et La Maison près du Cimetière. Cette faiblesse se voit heureusement compensée par la réalisation du cinéaste italien, plaçant sa caméra au plus près des visages sacrifiés et mutilés, ou dévorés par les vers. Frayeurs ne souffre pas tant que ça des décennies passées et compte toujours parmi les références incontestables de l’épouvante.

ANNEE DE PRODUCTION 1980

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

Premier volet de sa trilogie horrifique, Frayeurs est certainement le plus abouti des films de Lucio Fulci, imposant son goût pour les chairs en putréfaction. Malgré des acteurs calamiteux, un classique du genre.

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