L’EXORCISTE

Chris Mac Neil, actrice de télévision, s’inquiète d’entendre de plus en plus souvent des bruits bizarres dans la chambre de sa fillette, Regan, âgée de 12 ans. Celle ci se plaint en outre de ne pas pouvoir dormir à cause des mouvements spasmodiques qui ébranlent son lit…

L’Exorciste n’a pas usurpé son statut de film culte pour une foule de raisons que l’on peut rappeler ici en guise de mémorandum: Il fut avant tout le premier grand film d’horreur de l’Histoire du 7e Art à obtenir pareil succès planétaire, déchainant l’hystérie, les passions, l’admiration (ou la répulsion) pour le genre épouvante et a ouvert la voie à toutes les grosses productions traitant du même thème: la possession. D’après un best seller écrit par William Peter Blatty, le cinéaste américain William Friedkin se lance dans l’aventure, fort de son assise commerciale avec French Connection et apporte son savoir faire indiscutable en dosant très habilement la mythologie, le poltergeist, le suspense, la terreur et explore le combat entre le Bien et le Mal avec un regard aiguisé. Sa jeune héroïne, Regan, possédée par le Diable lui même commence à changer d’apparences, à tenir des propos orduriers et à user d’une violence physique inquiétante. Après avoir tout tenté avec une série de médecins et de psychiatres pourtant renommés, sa mère se tourne vers les prêtres pour trouver enfin la dernière chance qu’il lui reste. Pendant la première heure, l’effroi s’installe insidieusement avant une seconde partie beaucoup plus « choc », où le son, les maquillages, la musique de Mike Oldfield créent un authentique cauchemar visuel et mental. Le fait que la figure de l’Antéchrist prenne les traits d’une gamine a sûrement contribué à l’impact sur le public qui y vit l’innocence touchée de façon spectaculaire par un châtiment inouï.

Dans une époque de protestation étudiante, de remise en question des politiques (on est en plein affaire du Watergate), L’Exorciste agit comme un « booster » à une rébellion générale, donnant aux images les plus horrifiques un poids impressionnant. Du côté du casting, là aussi c’est un sans fautes: Friedkin dirige l’excellente Ellen Burstyn (qui va ensuite brillé chez Resnais, Scorsese, Aronofsky, etc…), redonne du souffle à la carrière de Max Von Sydow, confie le rôle du flic obstiné à Lee J.Cobb et enfin offre à Linda Blair son passeport pour la gloire (du moins dans le domaine de l’horreur) avec le personnage de Regan. Friedkin n’a pas eu peur de braver les règles de ce qui était « montrable » sur grand écran, quitte à friser même le ridicule dans les séquences les plus insoutenables. Toutes les suites, remakes et autres ersatz ayant tenté de lui arriver à la cheville s’y sont cassé les dents. Il n’y a et n’aura qu’un seul Exorciste: ce n’est pas pour rien qu’il conserve son pouvoir, un demi siècle après sa sortie.

ANNEE DE PRODUCTION 1973.

 

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

Le plus connu et le plus spectaculaire de tous les films d'horreur. Réalisation monstre de Friedkin. Une frousse du tonnerre et des effets spéciaux encore canons. Une référence tout simplement.

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