AccueilCritiquesPolicierLA MAISON DU DOCTEUR EDWARDES

LA MAISON DU DOCTEUR EDWARDES

Le séduisant Docteur Edwardes débarque dans un asile psychiatrique du Vermont pour remplacer le médecin chef contraint de prendre sa retraite. Constance Peterson, une psychanaliste réputée pour sa froideur, tombe amoureuse de lui. Mais ce Dr Edwardes se conduit de plus en plus bizarrement. Qui est il vraiment?

David O’Selznick et Alfred Hitchcock, tous deux passionnés par la psychanalyse, science alors encore relativement « jeune », décident d’en faire le sujet quasi central de cette production oscillant sans cesse entre le policier et le drame amoureux. Mettant en scène un homme prenant l’identité d’un autre suite à une amnésie, La Maison du Dr Edwardes compte parmi les très bons crus de Sir Alfred dans la décennie 40. Car l’histoire de cet imposteur fort charmant se double d’une romance avec la jeune héroïne bien décidée à sortir cet homme des ténèbres en l’obligeant à fouiller dans son passé et découvrir l’origine de ses névroses. Le faux Edwardes souffre et panique dès qu’il est en présence de « rayures », semble terrorisé devant la couleur blanche (comme le sera presque 20 ans plus tard la jolie Marnie du même Hitch avec la couleur rouge), et peine à se rappeler qui il est et ce qui l’a tant traumatisé. Parmi les nombreuses séquences phares, une a été conçue par Salvador Dali avec son style si singulier et ajoute une plus value incontestable dans l’esthétique. Quelques réserves peuvent être à la rigueur signaler: un petit ventre mou en milieu de parcours où les dialogues (trop explicatifs) enlèvent un peu de mystère à l’intrigue et surtout une utilisation outrancière de la musique. Miklos Rôsza a composé un air fort romantique, mais qu’il nous sert à tout bout de champ.

Reste qu’Hitchcock brille par ses idées de mise en scène (notamment le symbolisme des portes qui s’ouvrent les unes après les autres au moment du premier baiser langoureux des amants). Ce film marque surtout la première des trois collaborations du maitre du suspense avec Ingrid Bergman, alors au faite de sa popularité. L’actrice rivée à l’espoir d’aimer est somptueuse en psy déterminée à sauver l’homme qu’elle a choisi, incarné par un Gregory Peck au charisme de dingue. Dans ce polar psychanalytique, l’amour semble être la seule certitude, l’unique ancrage rassurant (au risque de s’y perdre) et s’apparente, par certains côtés, presque à un mélodrame étincelant.

ANNEE DE PRODUCTION 1945.

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

Un des très bons Hitchcock sur le thème de la psychanalyse, doublée d'une belle histoire d'amour. Musique trop présente par contre. Ingrid Bergman superbe pour la première fois dirigée par Hitch face à Gregory Peck, beau comme un dieu.

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