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LA CAGE AUX FOLLES

Albin, surnommé Zaza Napoli, est vedette d’un spectacle de travestis à Nice, dans le cabaret ‘La Cage aux Folles ». Il est en couple avec Renato, le patron de la boite, avec qui il vit depuis 20 ans. Les deux hommes forment un vieux couple, respecté de tous. Mais lorsque le fils de Renato leur apprend qu’il se fiance avec la fille d’un haut fonctionnaire, le couple doit à tout prix paraître classique et respectable aux yeux de la future belle famille. Une situation délicate commence dés lors à s’installer…

Il s’agit évidemment de l’adaptation cinématographique du succès colossal rencontré par la pièce écrite par Jean Poiret, et qui fut jouée des milliers de fois au théatre. Misant sur la bouffonnerie et l’aspect délibérément caricatural du texte original, Edouard Molinaro ne s’embarrasse pas d’une mise en scène très étudiée, ni très profonde. Il colle aux dialogues et aux situations comiques inventées par Poiret, et les ressert sans originalité ni invention particulière. Ca n’a pas empêché le film de faire un carton public et d’obtenir un capital sympathie extrêmement populaire, à une époque où rappelons le au passage, l’homosexualité était encore considérée comme une maladie mentale et que l’évolution des moeurs n’était pas à la tolérance générale vis à vis de la question. Pourtant, le film a le courage de montrer deux hommes vivre ensemble, s’aimer, s’inquiéter pour leur avenir, et même sur le mode rigolard et par moments à la limite du ridicule, il les rend aussi attachants et sensibles. Leur excentricité est soulignée par leur « métier » et les paillettes du spectacle de travestis leur permet d’oser à peu près tout.

Molinaro se contente donc de ne pas trahir la pièce, de ne pas verser dans la trivialité et réussit sa comédie sans éclats ni trompettes. La vraie valeur ajoutée est bien sûr l’interprétation de Michel Serrault dans ce rôle casse gueule qui sera le plus fameux de toute sa longue carrière. Il fait preuve de drôlerie, de justesse, d’émotion aussi, et sa Zaza Napoli a remporté tous les suffrages. A la fois agaçant, efféminé à l’extrême bien entendu, maniaque, mais aussi tendre et terriblement humain, il est le raz de marée du film! Il remporta en toute logique le César du meilleur acteur. Michel Galabru en notable conservateur coincé et découvrant la véritable nature de ce couple « hors normes » a aussi marqué des points et fait mourir de rire des millions de spectateurs. Finalement, plus de quarante ans après , La Cage aux Folles résiste au temps et demeure cultissime.

ANNEE DE PRODUCTION 1978.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

LA comédie culte sur l'homosexualité. Drôle et touchant. Serrault éternel et inoubliable.

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