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LA VIE PROMISE

Sylvia, la quarantaine, se prostitue à Nice. Elle vit une relation douloureuse avec sa fille, Laurence. Forcées de prendre la fuite ensemble, elles partent à la recherche du premier mari de Sylvie, avec qui elle a eu un petit garçon, qu’elle n’a jamais élevé ni revu depuis. Leur route croise celle de Joshua, un homme mystérieux, en liberté conditionnelle, et qui a choisi de ne pas retourner en prison…

Près de cinq ans avant de triompher mondialement avec son biopic sur Edith Piaf, La Môme, Olivier Dahan avait signé ce « road movie » à la française. Avec ses cadrages bizarres, son onirisme un peu toc, et sa fausse poésie primaire, sa réalisation souffre d’un maniérisme prononcé, même si certains plans de paysages sont plutôt joliment filmés, mais très souvent au détriment de l’intrigue. Cette dernière part à vau l’au, dans un récit peu excitant de rédemption d’une prostituée que la vie a malmené (au rayon des clichés, on est servi!). Cette dernière est absolument odieuse avec sa fille qui s’accroche quand même à elle et qui l’accompagne dans ce voyage à travers la France, au gré de rencontres hasardeuses. L’insistance de Dahan à obscurcir ses personnages se retourne contre lui et il est bien difficile de les suivre sans éprouver une sorte d’ennui poli. A la recherche de son passé, l’héroïne avance comme une automate nonchalante et c’est exactement ainsi que la mise en scène « progresse » aussi.

Au centre de tout, Isabelle Huppert, très jolie en blonde, une fois encore époustouflante de vérité, pleure à tout bout de champ. Ses excès lacrymaux ne sont pas de son fait, mais celui du scénario, réellement trop mélodramatique. Face à elle, Pascal Greggory campe le rôle d’un homme obscur, en liberté provisoire, et croisant la route de la belle, ne parvenant pas vraiment à confier ses blessures à cette femme qui n’est que souffrances cumulées. Bref, Dahan sera plus inspiré et plus convaincant par la suite.

ANNEE DE PRODUCTION 2002.

 

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Road movie mélodramatique et assez ennuyeux. Réalisation maniérée. Isabelle Huppert irréprochable, mais mal servie par l'écriture.

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