LAS VEGAS, UN COUPLE

Fran Walker vit à Las Vegas, où elle gagne sa vie en tant que danseuse. Depuis des années, son amant Thomas lui promet qu’il va divorcer pour refaire sa vie avec elle. Elle rencontre un soir un jeune pianiste, Joe Grady, beau, et joueur invétéré. Ils passent la nuit ensemble, sans rien se promettre pour la suite. Fran semble tétanisée à l’idée de s’investir dans une relation stable…

Il est loin le temps de la splendeur hollywoodienne pour George Stevens, auteur célébré pour ses oeuvres passées telles que Gunga Din, Une place au soleil ou Géant. La télévision a déboulé, le système des Studios a évolué, on est dans la décadence générale du cinéma américain, une étape qui annonce déjà le Nouvel Hollywood des années 70. Pour son ultime film, le réalisateur choisit le genre de la comédie romantique pour trouver un souffle neuf et ne va récolter que du vieux. Cette histoire d’amour entre deux loosers située dans la ville du jeu et de la perdition manque de tout: de rythme, de l’allant, de charme, de mordant! Las Vegas, Un couple est le type même de film monté sur un duo de vedettes sans se soucier outre mesure du scénario qu’on leur propose de jouer. Les hésitations sentimentales de cette danseuse  un peu rondelette et solitaire et de ce beau pianiste écumant les casinos et les machines à sous nous sont exposées pendant près de deux heures, sans qu’aucun enjeu captivant ne se dessine sérieusement. La faute en incombe aussi à une mise en scène mollassonne de Stevens qui parait se désintéresser totalement de son projet dès le départ, posant platement sa caméra, le plus souvent dans le décor d’une miteuse chambre d’hôtel. Pour le glamour, on peur repasser…

Alors on tente de se raccrocher au couple formé par Elisabeth Taylor, approchant la quarantaine et déjà autrefois employée par Stevens à deux reprises (Une place au soleil et Géant) et Warren Beatty, le play boy incontournable de Bonnie and Clyde, en droit d’attendre de leur part des étincelles qui ne viennent pas, ou par bribes seulement. Ce mélo pas assez drôle et trop peu triste n’est pas mauvais: juste insipide. Oui décidément, il est regrettable qu’un réalisateur de la trempe de Stevens termine sa carrière par ce film passablement ennuyeux.

ANNEE DE PRODUCTION 1970.

 

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

Scénario laborieux, mise en scène plan plan (pourtant signée Stevens), ce mélo n'a aucun atout pour lui. A la rigueur le tandem Taylor/Beatty, tous les deux bien beaux. Insuffisant.

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