SOS FANTOMES

Une soudaine apparition de phénomènes paranormaux inquiète les habitants de New York. Des revenants sèment la pagaille dans les rues, les bibliothéques et les appartements de la ville, prise de panique. Peter, Ray, et Egon, trois jeunes chercheurs en parapsychologie décident de monter leur propre entreprise: SOS Fantômes. Les esprits diaboliques n’ont qu’à bien se tenir face aux joyeux lurons, associés pour les capturer…

Ivan Reitman, le réalisateur de SOS Fantômes, n’avait jusqu’à ce film quasiment rien tourné de mémorable, et il attendait son heure de gloire. En osant imaginer et écrire son scénario, il mélange des genres à priori pas très compatibles: la comédie et le fantastique. Avant Beetlejuice de Burton, c’est une des premières tentatives et force est de reconnaitre que le dosage des deux fonctionne idéalement, au delà de l’improbabilité de départ. Aidé dans ses idées par deux anciens comiques venus du Saturday Night Live, Harold Ramis et Dan Aykroyd, le cinéaste livre des dialogues très drôles, à double sens souvent, une mise en scène correcte et un rythme du tonnerre. Pas le temps de s’ennuyer entre rires et séquences plus inquiétantes (le prologue dans les rayons de la Grande Bibliothèque est devenue culte), l’univers loufoque dans lequel les trois pseudos scientifiques ringards nous plonge est réjouissant et évidemment sympathique.

Le film est resté célèbre également pour ses effets spéciaux savoureux (et qui ont assez bien vieillis), avec ses entités gluantes et son gros bonhomme en guimauve du final déambulant dans un New York effrayé. Tous les publics peuvent être conquis: les grands bien sûr pour les nombreux gags, les enfants pour qui ces fantômes n’auront pas d’aspect trop terrifiant. Il y a un côté cartoon assumé qui détonne et séduit encore aujourd’hui. Enfin, le trio d’acteurs emporte la mise: outre Ramis et Aykroyd (les auteurs sont aussi comédiens) on retrouve Bill Murray, d’une drôlerie bien à lui, ainsi que pour la caution charme Sigourney Weaver, très belle et très à l’aise dans un registre dans lequel on la reverra assez peu ensuite. La chanson du générique Ghostbusters par Ray Parker Jr fut un tube en puissance et le film un immense succès mondial.

ANNEE DE PRODUCTION 1984.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Hit mondial pour cette comédie fantastique culte. Bill Murray et Sigourney Weaver décalés et drôles.

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