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THE ROCKY HORROR PICTURE SHOW

Une nuit d’orage, la voiture de Janet  et Brad, un couple coincé qui vient de se fiancer, tombe en panne. Obligés de se réfugier dans un mystérieux château, ils vont faire la rencontre de ses occupants pour le moins bizarres, qui se livrent à de bien étranges expériences.

D’après un musical très célèbre créé en 1972 par Richard O’ Brien sur scène, voici sans doute le film le plus culte et le plus déjanté de la décennie 70. Moitié comédie musicale, moitié science fiction, The Rocky Horror Picture Show regorge de références liées au cinéma fantastique du début du parlant avec Frankenstein, King Kong et La Momie et se déroule dans le decor kitsch d’un château inquiétant habité par Frank N. Furter, un sulfureux vampire transsexuel portant paillettes et porte-jarretelles. Le spectacle fut dès son origine un événement marquant de l’histoire du Glam rock fondé sur l’hallucinante performance de l’acteur-chanteur qui incarne Frank, Tim Curry. L’intrigue voue avant tout un culte à son personnage central. Véritable icône transgressive, figure dionysiaque et androgyne, Frank y apparaît comme un nouveau Ziggy Stardust faisant l’apologie d’un plaisir sexuel librement partagé.  Il s’agit clairement d’un film issu de la révolution sexuelle de la fin des années soixante, où la monogamie hétérosexuelle, mais aussi homosexuelle, est fortement critiquée. Les deux séquences de « mariage » du film tournent en ridicule cette institution et offre une vision contestataire, tout en étant drôle et l’assumant totalement. Parodique et loufoque, Rocky Horror ne brille pas par un scénario très élaboré et se montre souvent prétexte à des séquences oscillant entre horreur jouissive de série B et humour « camp », quitte à décontenancer un public non averti… Ou inverti !

Outre Tim Curry donc en maître de cérémonie transgenre, on a l’immense plaisir de voir Susan Sarandon, quasiment à ses débuts dans le rôle de l’héroïne d’abord abasourdie par la situation barrée dans laquelle elle débarque, puis qui joue le jeu très vite. Fraîchement accueillie a sa sortie, l’oeuvre accrocha surtout un public gay avant de déployer son auditoire avec les années et obtenir sa réputation de film débridé vénéré par toutes sortes de cinéphiles, lui vouant une admiration quasi religieuse. Alors même si le récit est lacunaire, laissez vous entraîner dans cet univers incomparable, profiter des chansons, déguster l imagerie rétro des seventies et suivez le credo central du film : Lâchez vous, bordel !!

ANNEE DE PRODUCTION 1975.

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

Cultissime en diable , drôle et irrévérencieux , la comédie musicale d'horreur la plus connue de tous les temps. Scénario succinct mais délire général. Tim Curry inimitable.

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