VENOM

Eddie Brock est un journaliste d’investigation très connu à San Francisco. Après avoir fait déraper une entrevue avec Carlton Drake, le puissant fondateur d’une compagnie scientifique, il perd son emploi. Quelques temps plus tard, il découvre par le biais d’une employée de Drake que celui ci a mis au point des expériences sur des cobayes humains, afin de les fusionner avec des entités extraterrestres, récupérées après la chute d’une comète. Eddie va tellement vouloir vérifier de près cette info qu’il va lui même être « infecté » par la symbiote et devenir Venom…

Avant de mettre en scène ce Venom, le réalisateur Ruben Fleisher a surtout oeuvré dans la production de séries, l’écriture de scénarios et dans l’assistanat. Ici, il raconte l’histoire d’un homme très humain (on voit aussi bien ses qualités que ses défauts) victime d’une possession avec une entité maléfique, lui octroyant des super pouvoirs, en même temps qu’elle le rend inévitablement très dangereux. Inspiré d’un Comic Marvel , ce sujet occasionne à la fois de la science fiction, du thriller psychologique et aussi de la comédie noire. Film hybride captivant et aux scènes d’action bluffantes, il ne laisse aucune minute de répit au spectateur happé par des images au rythme endiablé et au montage presque trop rapide. La relation qui se noue entre Eddie et la créature en lui, donne au propos un excellent dosage d’audace et d’ironie, ce qui permet à l’ensemble de ne pas se prendre au sérieux.

Bien sûr, il s’agit avant tout d’un bon gros film d’action, boosté aux effets numériques et alignant des séquences plutôt bruyantes, mais le contrat est rempli: le divertissement ne faiblit jamais, et on fait l’impasse sur le côté caricatural des méchants par exemple, car ce qui attire notre regard c’est la présence du très sexy Tom Hardy dans le rôle principal. Il a une façon de jouer avec son corps, d’user de son charisme et il emballe direct! La violence est désamorcée par un humour fréquent et bienvenu, ce qui a pu déplaire aux vrais fans des BD, pour qui Venom n’est qu’une vilaine bêbête sanguinaire, déployée dans l’univers de SpiderMan, ici absent. La caution charme féminin, apportée par Michelle Williams, achève de rendre ce blockbuster à la fois cool et hyper distrayant.

ANNEE DE PRODUCTION 2018.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Blockbuster fun et hyper rythmé sur un homme possédé par une entité extraterrestre. Tom Hardy crève l'écran.

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