Asha vit à Rosas, un royaume où tous les souhaits peuvent littéralement s’exaucer. Dans un moment de désespoir, elle adresse un voeu aux étoiles auquel va répondre une force cosmique: une petite boule d’énergie infinie prénommée Star…
Le Cru 2023 de Disney, fêtant cette année son centième anniversaire, débarque sur les écrans en fanfare, comme d’habitude juste avant les fêtes de Noël. Le film, clairement destiné à toute la famille, entend condenser toute la magie du Studio avec une foule de références aux anciens grands chefs d’oeuvres bien connus comme Mary Poppins, Peter Pan, Blanche Neige ou Zootopie sur une intrigue plutôt charmante: un royaume enchanté dirigé par un roi tyrannique qui récupère les voeux de ses habitants pour soit disant les réaliser, sert de cadre à ce nouvel opus. Une idée de départ qui ne tient pas la route sur la durée avec son rythme mollasson, son graphisme un peu « cheap », et il faut bien le dire, son peu d’inventivité narrative. La jeune héroïne Asha est un mélange entre Encanto, Rebelle et Vaïna et les chansons (passage obligé de chaque production Disney désormais) offrent une BO inégale et avec des airs de « déja entendu ». Les protagonistes, 100% numériques, manquent de relief et respirent plus la banalité que l’originalité. Bien sûr, la bonne humeur et la tendresse assurent le spectacle au minimum et on ne peut pas prétendre s’ennuyer, cependant la magie paraît éventée et hyper programmatique.
Le doublage des voix françaises rehausse un peu la qualité du métrage, puisque des pointures prêtent leurs timbres reconnaissables, par exemple Lambert Wilson pour le méchant Roi, Isabelle Adjani pour la Reine et enfin Gérard Darmon se retrouve dans la peau d’un agnelet. Wish véhicule tout de même un message positif sur l’importance de garder ses rêves intacts et de tout faire pour les mener à bien, une réflexion certes simpliste pour les plus grands d’entre nous mais qui peut trouver un écho chez les plus jeunes. En résumé, Disney aurait pu davantage étoffer son esthétique pour véritablement en mettre plein les yeux, cette année il se contente du minimum syndical.
ANNEE DE PRODUCTION 2023.
