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ALIENS, LE RETOUR

Après 57 ans de dérive dans l’espace, Ellen Ripley est secourue par la corporation Weyland-Yutani. Malgré son rapport, elle n’est pas prise au sérieux par les militaires quant à la présence de xénomorphes sur la planète LV-426 où se posa son équipage, planète où plusieurs familles de colons ont été envoyées en mission de terraformage. Après la disparition de ces derniers, Ripley décide d’accompagner une escouade de marines dans leur mission de sauvetage et d’affronter à nouveau la Bête.

Sept ans après le succès colossal du premier Alien, le réalisateur de Terminator James Cameron succède à Ridley Scott pour livrer un second volet, très différent de l’original. Et il n est pas exagéré de dire qu’il envoie du lourd, en concevant un film de guerre spatial plus qu une simple bande de science fiction. Il troque l’angoisse et la suggestion pour de l’action pure et met encore plus l’accent sur l’épouvante engendrée par les monstres. En multipliant leur nombre, il fait de ses créatures terrifiantes les stars de ce nouvel opus, aidé par une batterie d’effets spéciaux canons qui n’ont pas pris une ride, même quasiment 40 ans après. Il donne sa vision personnelle de cette lutte entre le Bien et le Mal, à coups de lance flammes, d’explosions et d’attaques spectaculaires, devenant le centre névralgique de l’intrigue. Cette fois, Ripley est accompagnée d’une équipe de « marines de l’espace » et découvre en plein chaos une fillette miraculeusement survivante qu’elle prend sous son aile. Jusqu’à un final assez bourrin où elle affronte la « mère » de toutes ces bestioles de la manière la plus musclée qui soit. Si Aliens ne nous laisse aucune minute de répit, il accuse tout de même une durée légèrement excessive, Cameron cherchant à en donner pour son argent à un public gourmand de sensations fortes.

En toute logique, Sigourney Weaver, révélée par le premier épisode, reprend du service dans une débauche de hargne qui assoit encore plus la légende de son rôle le plus emblématique. A ses côtés, on retrouve Michael Biehn, le jeune acteur vu dans Terminator deux ans plus tôt, toujours assez falot ou Bill Paxton à ses débuts avant de retrouver Cameron dans Titanic. Plus marquant reste la présente de Lance Henriksen en homme robot bienveillant ( à l’inverse de celui diabolique du premier volet). Cette suite (une fois n’est pas coutume) n’a pas déçu les fans de la saga, Cameron ayant réussi à imposer son style sans dénaturer l’aspect horrifique de base. Avant de céder sa place à Fincher et Jeunet pour des chapitres moins éblouissants.

ANNEE DE PRODUCTION 1986.

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

La mise en scène absolument maîtrisée de Cameron fait de ce second volet un véritable film d'action sans temps mort. Sigourney se défonce littéralement.

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