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AUSSI PROFOND QUE L’OCEAN

Beth est photographe et mène une vie heureuse avec son mari et ses trois enfants. Un jour, en se rendant à une réunion d’anciennes amies de lycée, son plus jeune fils Ben, 3 ans, disparait en quelques minutes, sans laisser de trace. Une enquête est ouverte, mais ca ne donne rien. Neuf ans plus tard, un jeune garçon vient frapper à la porte et Beth est convaincue qu’il s’agit de son fils…

L’américain Ulu Grosbard, auteur de deux films convenables avec Robert De Niro dans les années 80, est à la tête de ce drame familial, racontant la mystérieuse disparition d’un enfant pendant près d’une décennie, puis son retour aussi inattendu que compliqué. Le film tend à vouloir traiter à la fois le traumatisme subi par la famille (et plus particulièrement la mère), avant de se pencher ensuite sur les conséquences directes et indirectes de cet événement. Dans la première partie, le scénario s’oriente vers une sorte de film à intrigue (s’agit il d’un kidnapping? L’enfant est il mort? Qui peut en vouloir à cette gentille famille?) et parvient relativement à maintenir notre attention, même si la réalisation se fourvoie dans une mollesse assez énervante. Dans la seconde partie, les choses se gâtent nettement, sombrant dans une psychologie à deux balles où les états d’âmes de chacun sont lourdement analysés, sans la moindre finesse. Grosbard choisit l’axe de la facilité et surligne tout là où il aurait mieux valu suggérer, esquisser.

Le déchirement de l’enfant entre sa famille d’origine et celle qu’il a connu et élevé aurait été un bien joli thème, si seulement il avait été traité et non expédié en deux coups de cuillère à pots par un récit médiocre et une piètre mise en scène. Niveau interprétation, Michelle Pfeiffer fait de son mieux pour rendre son personnage de mère dévastée le plus crédible possible, mais l’enjeu est si mince qu’elle ne peut à elle seule sauver la mise. Dans un rôle aussi anecdotique qu’inutile, Whoopi Goldberg campe une enquêtrice lesbienne pleine de compassion, mais qui ne sert à rien en soi. Mais le pompon revient à la dernière demie heure, aussi bâclée que ratée, où la « résolution » expéditive de cette histoire nous est apportée comme un paquet de linge sale. Et évidemment comme dans les pires mélos américains, la charge lacrymale est pesante et empêche toute véritable émotion de filtrer. On appelle ça un navet!

ANNEE DE PRODUCTION 1999.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Dans le genre affreux mélo plombant, ce film a toute sa place. Réalisation ronflante, scénario nul. Pauvre Michelle Pfeiffer, qu'on aime bien pourtant.

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