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CENT MILLE DOLLARS AU SOLEIL

Aux portes du Sahara, en 1963. Rocco, jeune chauffeur routier expérimenté, s’enfuit avec sa fiancée Pepa, en volant un camion flambant neuf, avec un mystérieux chargement devant lui rapporter cent mille dollars. Son employeur, le douteux Castiglione dit « La Betterave » charge un autre chauffeur, Marec dit « Le Plouc » de les rattraper.

Ce qu’on appelait péjorativement le « cinéma du samedi soir » trouva son point culminant en France avec les films de « bonhommes virils » avec castagnes, belles pépées, répliques mordantes et divertissement assuré. Tous ces ingrédients se retrouvent ici dans ce film, mis en scène par Henri Verneuil, délaissant le genre policier pour trousser une bande d’aventure, sous le soleil écrasant du désert Saharien. Sur la trame d’un scénario tout de même très ténu (la course poursuite de deux routiers pour se disputer le contenu d’un camion leur promettant de devenir riche), l’action se déroule sur deux bonnes heures (avec pas mal de longueurs dans la première partie), des clichés en veux tu en voila, mais une bonne humeur ambiante, réhaussée par la qualité supérieure des dialogues. Ecrits par Michel Audiard, ils sont d’ailleurs le point fort du métrage et donnent un minimum d’intérêt à cette histoire, lorgnant un peu du côté du célèbre Salaire de la Peur, sorti douze ans plus tôt. Mais là où Clouzot orchestrait un vrai suspense tendu et un intense drame humain, Verneuil se contente d’aligner des séquences sympathiques, sans grands enjeux, et surtout restant juste plaisantes.

Il peut compter sur ses acteurs pour remplir le contrat du film d’aventures musclé, bourré de testostérone et pour ce faire, le duo Lino Ventura/ Jean Paul Belmondo use de charme, de décontraction et de déconnade, afin de remporter le super gros lot. Tous deux se retrouvent après Classe tous Risques: le casse cou et le dur, en parfaite osmose, assure le spectacle jusqu’à la rixe finale. Sur une BO de George Delerue (entêtante mais répétitive et que Verneuil utilise à tout bout de champ), cette poursuite dans le désert ne propose pas de surprises particulières, demeurant néanmoins un film d’action compétent.

ANNEE DE PRODUCTION 1964.

 

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Musclé, rigolard et sans prétentions, de l'action qui ne sort pas des clous. Belmondo et Ventura très compatibles.

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