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DANS LES ANGLES MORTS

Un couple de Manhattan, George et Catherine Claires, s’installe dans un hameau historique de l Hudson, avec leur petite fille. Ils vont bientôt découvrir le passé sombre de la maison qu’ils habitent, et au fur et à mesure le lieu va être un révélateur de secrets que le mari garde enfouis, sous une apparente bienveillance… tandis que la jeune femme souffre d’anorexie…

Dès le prologue, les attentes du spectateur sont clairement dirigées vers un énième film d’horreur de facture classique. Adapté d’un roman d’Elisabeth Brundage, nous assistons en fait davantage à un drame fantastique, qui prend son temps pour installer son intrigue, mélangeant par petites touches le réel et le surnaturel. Ainsi, le couple en apparence beau et idyllique formé par les deux personnages principaux se révèle problématique, englué dans des non dits et des secrets inavouables, qui font bientôt écho aux apparitions de « fantômes » hantant la maison, sans que cela ne devienne le véritable sujet du film. En fait, les deux réalisateurs Pulcini et Springer Bergman optent plutôt pour un angoissant thriller, mâtiné de crise conjugale aigue et laisse de côté l’aspect fantastique à proprement parler. De ce point de vue, Dans les angles morts est une assez bonne surprise, car il nous prend de cours et suscite du coup notre curiosité. Le thème ultra usé de la maison hantée est donc ici contourné et ne vient qu’en filigrane d’une histoire bien plus « terre à terre », bien que tout aussi terrifiante.

Si la narration étonne, elle finit aussi par agacer un peu, à force de jouer avec notre attente et les longueurs de la première heure déséquilibrent l’ensemble. De bonnes idées subsistent, dans un montage relativement fluide et qui n’use pas des flash backs à outrance, mais la résolution arrive avec de tels gros sabots qu’elle ne peut que décevoir quelque peu. La prestation d’Amanda Seyfried, décidément partout et de tous les genres, retient notre attention, ainsi que celle de James Norton, un acteur britannique vu dans L’Ombre de Staline, apparait inquiétant, malgré son physique de gendre idéal. Le plus intéressant dans ce scénario reste que finalement, les fantômes sont moins malveillants que les vivants, ce qui n’est pas courant. A voir donc, même si rien de transcendant ne permettra à ce film de devenir un classique du genre.

ANNEE DE PRODUCTION 2021.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Plus thriller fantastique que film d'horreur. Assez prenant, mais avec des longueurs. Réalisation correcte.

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