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DERNIERE DANSE

Rick Hayes, jeune avocat à la commission des grâces, se penche un jour sur le dossier de Cindy Liggett, condamnée à mort voici douze ans pour avoir tué deux personnes, sous l’emprise du crack. Rick Hayes s’interroge: cette sanction terrible est elle encore applicable? Ses rencontres avec Cindy et l’étude précise de son dossier l’ont convaincu du contraire.

Fort du succès planétaire de Miss Daisy et son chauffeur, le réalisateur américain Bruce Beresford s’empare d’un sujet très controversé lorsqu’il met en chantier cette Dernière Danse: la peine de mort. Aux Etats Unis, elle est encore pratiquée (et soutenue) dans de nombreux états et les exécutions capitales ne font pourtant pas chuter drastiquement le taux de criminalité. Le film s’attache à dépeindre une condamnée pour ce qu’elle est devenue depuis les faits horribles qu’elle a commis, à expliquer combien un être humain a la capacité de changer, d’évoluer et de se racheter. Le scénario tourne aussi beaucoup sur le combat de son avocat, afin d’obtenir l’annulation de cette sentence de mort. Non sans maladresses ni clichés, Beresford empile des séquences attendues et qui ont du mal à imprimer notre esprit. La mise en scène, proche d’un simple téléfilm, ne permet pas non plus de s’extasier devant ce plaidoyer un peu facile contre un système carcéral et judiciaire impitoyables.

Mais il reste une petite lueur d’espoir dans l’interprétation étonnante de sa vedette féminine principale: Sharon Stone apparait les cheveux ternes, pratiquement pas maquillée et donc très loin du glamour qu’on lui a si souvent demandé d’incarner. Son jeu est convaincant et émouvant, elle montre qu’elle est une actrice dramatique capable de provoquer notre adhésion. Ses partenaires sont plus falots, comme Rob Morrow en jeune avocat acharné et révolté par la situation de sa cliente ou un Randy Quaid éteint et qui n’est pourtant pas un mauvais acteur d’habitude. Le final n’évite pas l’aspect « tire larmes » inhérent au thème évoqué, et dans le même genre, mieux vaut revoir La Dernière Marche de Tim Robbins, beaucoup plus subtil et poignant.

ANNEE DE PRODUCTION 1996.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Ce plaidoyer contre la peine de mort serait insignifiant sans Sharon Stone, étonnante. Pas grand chose à sauver par ailleurs.

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