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KRAMER CONTRE KRAMER

Un jour, l’univers de Ted, publicitaire à New York, s’effondre. Sa femme Johanna le quitte. Il se retrouve seul avec son fils de 7 ans, Billy, qu’il va devoir élever sans elle. Les débuts sont difficiles mais peu à peu, la complicité et la tendresse s’installent entre le père et le fils. Un an et demie plus tard, Johanna refait surface et demande à obtenir la garde exclusive de Billy…

La décennie 70 s’est ouverte avec le mélo d’amour déchirant Love Story qui a fait couler des millions de larmes et s’achève par un autre drame: cette fois autour du divorce et de la séparation d’un couple et ce Kramer contre Kramer fut également une étude ciselée sur les rapports hommes/femmes, à l’importance sociétale conséquente. Derrière la caméra, Robert Benton, traite son sujet avec autant de tendresse que de réalisme et évite de tomber dans le manichéisme simpliste (la mère « abandonnant » son enfant n’a pas forcément tous les torts, le père se donnant un mal de chien pour garder son fils n’a sans doute pas été irréprochable dans son rôle de mari). Il n’empêche que le film réussit à émouvoir par sa capacité à décrire une belle relation entre le petit garçon et son père, grâce à un scénario habile et retenu, où même les silences ont leur rôle à jouer. Ted, le papa héros, doit à la fois mener un travail très prenant et assurer l’éducation de son fils et Benton trace une peinture juste de la société américaine, dans laquelle les hommes s’acharnent à sacrifier une part de leur vie pour leur ambition professionnelle et où les femmes revendiquent à s’émanciper à tous points de vue. Les séquences du procès opposant les ex époux sont dures et émouvantes en même temps, car l’on prend conscience que rien n’est ni blanc ni noir, que les problématiques méritent plus de nuances. Surtout quand il s’agit de ménager un garçon de 7 ans, pris dans cette bataille d’adultes.

Toute la puissance émotionnelle du film se trouve évidemment décuplée par le jeu très précis de Dustin Hoffman, attendrissant comme tout, et pour lequel on ressent une empathie profonde. Face à lui, la mère est jouée par Meryl Streep, au temps de présence à l’écran plutôt réduit, déploie malgré tout son potentiel énorme d’actrice encore débutante. Quant au jeune Billy, il est incarné par Justin Henry dont la bouille adorable a contribué à le rendre si attachant. Cinq Oscars furent remportés par Kramer contre Kramer (dont celui du meilleur film), devenant un classique à la finesse psychologique tellement efficace qu’il est difficile de ne pas verser de larmes, même après plusieurs visions.

ANNEE DE PRODUCTION 1979.

 

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

Un film poignant sur le divorce et ses conséquences, réalisé avec justesse par Benton. Dustin Hoffman dans un de ses meilleurs rôles et Meryl Streep, déjà grande.

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