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LA CAPTIVE AUX YEUX CLAIRS

En 1832, Jim et Boone, deux trappeurs très amis, se joignent à une expédition française, faisant route vers le Montana, pour y rencontrer une tribu d’indiens, Les Pieds Noirs, avec laquelle ils espèrent conclure des accords commerciaux. Une jeune femme indienne ne parlant pas du tout leur langue les accompagne dans ce voyage. Sa grande beauté va attiser les passions…

Considéré à juste titre comme le roi de la comédie américaine, Howard Hawks, a touché à presque tous les genres dans sa longue filmographie, riche en grands classiques. Notamment le western qu’il aborda avec La Rivière Rouge, et surtout ce très beau Captive aux yeux clairs. Autant épopée poétique que conte initiatique, le film traite de sujets aussi divers que l’amitié masculine, l’amour, le choc des cultures, et bien sûr la rivalité découlant tout naturellement des relations entre hommes, lorsque une belle femme s’en mêle. Tourné dans les décors naturels et somptueux du Wyoming, l’action se situe avant la conquête de l’Ouest et en cela, ce n’est pas un western comme les autres: sans manichéisme, Hawks montre des méchants blancs et des bons Indiens, ce qui était plutôt rare dans le cinéma hollywoodien de cette époque. L’amitié des deux héros semble indéfectible jusqu’à être soumis à l’épreuve de l’amour, d’autant que le personnage de la jeune indienne ne se donne pas facilement, elle anticipe d’ailleurs la figure très moderne de la femme que l’on verra beaucoup plus tard surgir dans les oeuvres de grands studios.

L’humour et les scènes d’action ne sont pas en reste, même si dans sa deuxième partie, quelques petites longueurs viennent ralentir un rythme, par ailleurs, très bien agencé. Les parties récitatives et les passages contemplatifs annoncent à bien des égards les derniers excellents westerns de Walsh, de Ford et d’autres. Il faut souligner le talent particulier de Hawks pour raconter, mine de rien, une histoire de solidarité de groupe, et ne verse jamais dans le sentimentalisme lorsqu’il évoque la relation amoureuse de ces deux amis attirés par la même femme. Dans le rôle principal, Kirk Douglas, déjà bien installé dans sa carrière, fascine par sa présence unique et écrase même son partenaire Dewey Martin, un jeune acteur qui s’illustrera surtout à la télévision par la suite. Du cinéma américain de haute volée.

ANNEE DE PRODUCTION 1951.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Beau western plein d'humanité et de grands thèmes universels. Hawks assure aux commandes. Kirk Douglas irradie de beauté et de talent.

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