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LA OU CHANTENT LES ECREVISSES

Abandonnée lorsqu’elle était petite fille, Kya a grandi dans les dangereux marais de Caroline du Nord. Pendant des années, les rumeurs concernant la fille des marais enflent dans la région de Barkley Cove, isolant Kya de sa communauté et l’obligeant à vivre recluse. Alors qu’elle est devenue une adulte plus ou moins accomplie, elle est accusée de la mort étrange d’un jeune homme avec qui elle entretenait une liaison…

Publié aux Etats Unis en 2018, le roman « Where the Crawdads sings », signé Delia Owens est devenu un véritable best seller littéraire et a intéressé l’actrice Reese Witherspoon pour en produire une version filmée. De ce joli récit d’initiation et de résilience façon Les Bêtes du Sud Sauvage, la cinéaste Olivia Newman, surtout connue pour ses séries, en fait une adaptation certes fidèle, mais bien trop lisse pour sortir de l’ordinaire. Le film, sorte de méli mélo d’émancipation, d’amourettes contrariées et de procès aux assises souffre d’un traitement sans saveur et d’une construction dramatique des plus sommaires. Et plus embêtant encore, les personnages n’ont aucune complexité et le but affiché est de faire pleurer dans les chaumières avec facilité. Bien sûr, un public adolescent peu exigeant trouvera certainement plaisir à suivre les aventures de la malheureuse Kya, véritable victime d’un cruel destin (abandonnée par sa famille, trompée par les hommes, critiquée par la population et enfin, cerise sur le gâteau, accusée à tort et jugée pour un crime): bref, la charge larmoyante pèse une tonne et provoque pourtant rarement notre empathie!

Le problème ne vient aucunement de la sincérité du propos: on ne doute pas qu’Olivia Newman a tenté de rendre justice à cette héroîne « martyre », mais elle aurait sûrement dû faire montre de plus de subtilité, de chair. La poésie parait ici surfaite, en tout cas artificielle. La jeune actrice bien mignonne Daisy Edgar Jones, révélée par la série Normal People, passe le cap du grand écran sans démériter, mais elle ne sauve en rien la mièvrerie générale. Là où chantent les écrevisses, le spectateur, lui, dévisse…

ANNEE DE PRODUCTION 2022.

 

 

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Pauvreté de la mise en scène et résultat mièvre pour cette adaptation d'un roman à succès. Pour l'actrice principale à la rigueur.

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