Harry Dalton, un vulcanologue marqué par la mort de sa femme lors d’une éruption, avait renoncé à son métier. Mais il vient à s’intéresser au Pic de Dante, un volcan endormi dans l’Etat de Washington, et il se rend compte qu’une activité sismique s’y déroule, de façon inquiétante. Aidée par la maire de la ville Rachel Wando, il va tenter d’alerter sur une possible catastrophe à venir. Personne ne va les prendre au sérieux.
Au cours des années 90, après le triomphe de Twister et ses ouragans meurtriers, le cinéma américain a remis sur les rails des projets de films catastrophes, un genre qui fit des scores monstres au box office, vingt ans plus tôt. Il y a un public pour ça: attiré par des sensations fortes, impressionné par des événements naturels et souvent fatals aux humains, et créant une panique infernale, ainsi qu’un grand nombre de morts. Autant être honnête d’entrée, niveau scénario, on atteint le degré zéro de l’originalité, avec une série de poncifs vieux comme le monde (héros traumatisé et en quête de sérenité, autorités aveugles face au danger, etc , etc..). Pendant une bonne heure, beaucoup de parlote hélas, des avertissements de la menace à venir, mais point d’action à proprement parler… Les personnages sont caricaturaux au possible (les gosses insupportables, la grand mère sceptique et qui finira cramée d’ailleurs!, le chien qui sera sauvé BIEN SÜR!). On est près à perdre espoir et puis l’explosion du volcan survient enfin!
Cette séquence reste la plus impressionnante du film, ainsi que la série d’effets spéciaux accompagnant l’éruption (les eaux du lac pleine d’acide, la pluie de cendres et la lave sont bien rendus). Après un trop long moment bavard et quasi inutile, on est enfin au coeur du sujet et on assiste alors au divertissement annoncé. Le couple vedette est tenu par des habitués du genre action, Pierce Brosnan et son sourire carnassier, et Linda Hamilton gardant jusqu’au bout son impeccable brushing! Le film demeure regardable encore aujourd’hui, assez spectaculaire sans crouler sous les facilités numériques et même si la fin risque de ne surprendre personne. Ouf, on est sauvés! James Bond va pouvoir se taper Sarah Connor!
ANNEE DE PRODUCTION 1997.
