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L’HOMME SANS VISAGE

Le jeune Clark, issu d’une famille sans père, n’a qu’une idée en tête: intégrer l’académie militaire. Pour cela, il doit préparer la session de rattrapage. Il demande de l’aide à un ancien professeur, Justin Mc Leod, vivant à l’écart de la communauté depuis qu’un accident de la route lui a défiguré une partie du visage. Craint et détesté par le voisinage, Mc Leod refuse d’abord d’aider le jeune homme…

Acteur reconnu et poursuivant une belle carrière depuis sa révélation dans Mad Max, l’australien Mel Gibson se tourne vers la mise en scène en 1993 avec ce coup d’essai franchement pas enthousiasmant. Gibson a surfé sur la mode des films dans lequel un jeune étudiant un peu perdu se tourne vers un homme plus âgé pour le guider dans son apprentissage, le plus souvent un professeur expérimenté: dans le même genre, il y a eu le Cercle des Poètes disparus bien sûr, A la rencontre de Forester, ou encore Will Hunting. Il ajoute à son récit une dimension encore plus lacrymale puisque le dit prof est horriblement défiguré par un accident et jugé néfaste par tous! Sur la base de ce scénario à la fois basique et facile, l’acteur réalisateur cumule tout ce que l’on fait de plus conventionnel dans le cinéma américain: une mise en scène sans personnalité, un déroulement de séquences sans surprises, une musique sirupeuse et des clichés à n’en plus finir! Pour couronner le tout, Gibson cède aux sirènes des bons sentiments éculés dont on sait pertinemment qu’ils sont souvent contre productifs et manipulent nos émotions les plus primaires.

La seule « audace » du beau Mel fut de s’enlaidir pour le rôle principal (car oui tant qu’à faire, il se dirige lui même!), s’affublant d’un maquillage de grand brûlé repoussant et censé inspirer la pitié! Le reste du casting ne se démarque pas vraiment, le jeune garçon joué par Nick Stahl est un peu émouvant mais pas assez pour emporter le film bien plus haut. Alors d’accord, c’est un premier long métrage et on peut lui pardonner bon nombre de faiblesses, mais Gibson sera beaucoup plus inspiré avec ses suivants, Braveheart surtout. Cet Homme sans visage n’est bien sûr pas un très mauvais film, mais il est juste insignifiant! Ce qui est pire!

ANNEE DE PRODUCTION 1993.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Archi conventionnel et mou au possible, le premier film de Mel Gibson irrite par son émotion facile. Passez directement à Braveheart.

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