Effervescence sur la Planète Terre: Des petits bonhommes verts venus de l’espace ont décidé de nous rendre visite. Ils sont sur le point d’atterir dans leurs rutilantes soucoupes volantes. La fièvre des grands jours s’empare de l’Amérique et tout le monde est sur le qui vive pour les recevoir, jusqu’au Président lui même…
Dans ses premières oeuvres, Tim Burton a surtout fait montre de son goût prononcé pour le gothique, l’étrange, la poésie noire et bien sûr le fantastique. Rappelez vous Edward aux Mains d’argent, Ed Wood ou encore ses deux Batman. L’humour n’était pas absent de son Beetlejuice. Avec Mars Attacks, il peut rendre un hommage vibrant à la science fiction de sa jeunesse et a des films chéris comme La Guerre des mondes ou Les Survivants de l’infini.. C’est d’ailleurs directement de ce titre que sont inspirés les extraterrestres aux cerveaux hyper développés qui débarquent aux Etats Unis dans un but – croit on- pacifique. En fait, ils vont vouloir s’emparer du territoire et décanille tout ce qui bouge avec leurs pistolets lasers. Burton s’amuse comme un fou à tracer une satire corrosive de la société américaine et épingle aussi bien le politiquement correct, le patriotisme acharné, les babas cool et la bêtise de l’armée. Du coup, il s’agit vite d’une farce comique où tous les personnages sont caricaturés ou tourner en ridicule. Avec un ton irrévérencieux salvateur, l’auteur de Sleepy Hollow oppose les américains à ces figures venus de l espace aux intentions finalement hostiles. La majorité du temps, les gags sont très drôles, peut-être y a t’il quelques légères redondances, sans qu’elles n’entravent les qualités globales.
La distribution tout à fait éclatante est au diapason de la pêche d’enfer véhiculée: Jack Nicholson en président cynique et en flambeur invétéré de Las Vegas (double rôle pour lui), Glenn Close campe une désopilante Première Dame, Annette Bening en baba cool new âge, Pierce Brosnan en conseiller politique. Et toute une flopée de noms connus comme Sarah Jessica Parker, Natalie Portman, Sylvia Sydney, Jack Black, etc… complètent le casting. En bonus, le chanteur Tom Jones casant son tube : « It’s not unusual ». Mars Attacks compte sans hésiter parmi les opus les plus aboutis de Burton.
ANNEE DE PRODUCTION 1997.
