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MARY A TOUT PRIX

Ted, le loser, décide de retrouver son amour de jeunesse, la splendide Mary. Il engage un détective privé, Pal Healy, pour aller enquêter sur la vie de la jeune femme, habitant à Miami. Persuadé qu’il a affaire avec un dégénéré, Healy retrouve Mary, mais en tombe aussi amoureux et fait tout pour donner de fausses informations à Ted, comme quoi elle serait devenue grosse, handicapée, et mère de quatre enfants. Ted trouve ça étrange et se rend sur place…

A la fin des années 90, les Frères Farelly faisaient office de trublions iconoclastes du cinéma américain, signant des comédies désopilantes, destinées un public las de parodies peu drôles et de récits répétitifs. Avec Mary à tout prix, ils condensent tout ce qui fait l’essence de leur cinéma: des répliques très amusantes, des situations graveleuses, du trash assumé, et une irrésistible tendance au poil à gratter! Surfant sur la vague des comédies romantiques très niaises, ils en détournent le principe et transforme la rivalité amoureuse de trois hommes pour une seule femme en » punching ball » verbal, gags hilarants et autres quiproquos réjouissants. Sur un mode destroy, le scénario cumule des séquences d’anthologie et des moments vraiment décalés (que l’on ne dévoilera pas ici). Les personnages sont soit des abrutis irrécupérables, soit des malchanceux patentés, soit des amoureux transis mais incapables d’avouer leurs sentiments. Alors c’est vrai que le style Farelly ne s’embarrasse nullement de finesse et frise même la vulgarité, mais avec une jubilation communicative et une sympathie générale contagieuse.

Le revoir près de 25 ans après sa sortie est une nouvelle expérience, sûrement un peu moins éclatante qu’à l’époque, mais on passe un réel très bon moment. Le couple formé par Ben Stiller et Cameron Diaz (particulièrement canon ET drôle!) reste aussi un des points forts de ce divertissement de qualité, également porté par Matt Dillon, très surprenant dans un rôle d’une absurdité confondante. Les trouvailles visuelles et les idées comiques fusant évoquent les cartoons de Tex Avery, menés à 100/H, et déclenchant de grands éclats de rire. Un humour à part qui manque un peu de nos jours.

ANNEE DE PRODUCTION 1998.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Une comédie irrévérencieuse, assez vulgaire mais qui fonctionne grâce à des gags déments et au couple Ben Stiller/Cameron Diaz.

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