MINARI

Une famille américaine d’origine sud coréenne s’installe dans l’Arkansas, où le père de famille a décidé de devenir fermier. Son petit garçon, David, malade du coeur, devra s’habituer à cette nouvelle vie, ainsi que son épouse qui n’a pas trop confiance dans ce projet. Ils prennent place dans un mobil home au milieu d’un champ et accueille la grand mère venue de Corée, que les enfants ne connaissaient pas encore…

Le réalisateur coréen Lee Isaac Chung transpose à l’écran sa propre expérience de vie, en contant le parcours atypique de cette famille déracinée, tentant de s’implanter en pleine Amérique profonde. Une autre vision moins idéaliste et moins idyllique du fameux Rêve américain, où soit disant chaque individu peut réussir à mener sa vie comme il l’entend. L’histoire simple de cette chronique familiale possède ce qu’il faut de lyrisme pour accrocher notre attention, et le cinéaste utilise la douceur à tous les niveaux ( mise en scène lente et contemplative, plans soignés, omniprésence de la nature). Cette délicatesse d’ensemble donne un aspect solaire et fort agréable qui perdure même dans les situations les plus dramatiques (la maladie du petit garçon, la crise du couple, l’incendie ravageur, etc..). Chung met beaucoup de lui dans l’évocation intimiste de ce film, très proche du conte poétique, et reste sans cesse près de ses personnages, tous attachants (y compris une mamie pittoresque).

Minari se pose également en réflexion sensible sur le déracinement des êtres, et sur les difficultés rencontrées au fil de leur nouvelle vie, dans un environnement inconnu pour eux. L’acteur Steven Yeung compose un père de famille repartant de zéro, malgré le peu d’enthousiasme de sa jeune épouse et confirme un jeu tout en finesse, après son coup d’éclat dans Burning. Cependant, une réserve est à signaler: le scénario manque un peu de surprises et suit un chemin très linéaire, ce qui nous laisse un sentiment final plus mitigé. Le sentimentalisme plus prononcé de la dernière demi heure a des allures de mélo conventionnel, mais globalement ce joli film garde un potentiel de générosité, récompensé aux récents Golden Globes.

ANNEE DE PRODUCTION 2021.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Joli conte familial doublé d'une réflexion sur le déracinement. Acteurs convaincants. Plus convenu sur sa conclusion.

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