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MON PERE CE HEROS

André, un père divorcé, emmène sa fille Véronique, une adolescente de 14 ans, en vacances à L’Ile Maurice. Pour éveiller l’intérêt des garçons, et en particulier du jeune Benjamin, Véro laisse entendre qu’André est son amant et qu’il mène une vie aventureuse très riche. Lorsqu’il l’apprend, après un moment de colère, il rentre dans le jeu de sa fille, ce qui va créer des quiproquos en série. D’autant que la jeune fille est vraiment tombée amoureuse de ce Benjamin…

Pas spécialement un réalisateur d’envergure dans l’exagone, Gérard Lauzier est connu pour faire des comédies bon enfant tels que T’empêches tout le monde de dormir ou Le Plus beau métier du monde, réussissant souvent à obtenir les faveurs du public. Avec Mon Père, ce Héros, il signe une jolie comédie familiale, divertissante et attendrissante. Il raconte les vacances d’un papa protecteur et de sa fille de presque quinze ans, jolie comme un coeur, mais à la fâcheuse tendance à mentir à tort et à travers, et va leur faire vivre des situations cocasses et amusantes. L’argument scénaristique n’a rien de révolutionnaire, les ados ont déjà été souvent étudiés au cinéma sur le prisme de la comédie (La Boum, Profs), ce n’est donc pas ça qui en fait son originalité. Il s’agit surtout des rapports étroits et attachants père/fille qui permettent de suivre le script avec une relative indulgence. La mise en scène ne dépasse jamais le niveau d’un simple téléfilm et la plupart des idées semblent téléphonées et prévisibles. Mais pour peu que l’on soit de bonne humeur, le film se laisse suivre avec un plaisir certain.

Les gags de la première heure, découlant des mensonges de la jeune Véro, inconsciente des conséquences de sa mythomanie galopante, prêtent à sourire et donnent lieu à quelques moments plaisants. Par ailleurs, le capital sympathie vient du casting: Gérard Depardieu campe un père aimant et ahuri devant les extravagances et le culot de sa fille, jouée par Marie Gillain, éclatante de vitalité et de talent pour son premier rôle important. Presque tout repose sur les épaules de ce duo plein de charme et fonctionnant très bien. A partir de là, peu importe que le rythme s’essouffle nettement dans la dernière demie heure, on passe toutefois un bon moment, sans prétentions.

ANNEE DE PRODUCTION 1991.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Comédie sous le soleil, sans grande ambition, mais Depardieu et surtout la révélation de Marie Gillain sont des atouts de poids.

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