SOUS LA SEINE

Eté 2024: Paris accueille pour la première fois les championnats du monde de triathlon sur la Seine. Sophia, brillante scientifique, est alertée par Mika, une jeune activiste, dévouée à l’écologie, de la présence d’un requin de 7 mètres dans les profondeurs du fleuve.

La série des SharkNado, parodique et nanardesque à souhait, a peut être donné des idées à des réalisateurs en herbe de décliner le thème du requin géant mangeur d’hommes à toutes les sauces. Pourtant, depuis le film fondateur que fut Les Dents de la Mer, peu sont parvenus à laisser leurs empreintes durables. Avec ce pitch volontairement délirant et too much d’un requin semant la terreur à Paris, Xavier Gens essaie de renouveler un genre devenu moribond depuis longtemps. Produit pour la plateforme Netflix, Sous la Seine coche toutes les cases du navet aquatique: des répliques ridicules (et que de bavardages inutiles les 45 premières minutes!!), un côté écolo bidon auquel on a bien peine à adhérer tant il sonne faux, et surtout comble de l’entreprise des effets visuels indigents, du numérique moche et bon marché. Plusieurs séquences tombent à plat ( mention spéciale à celles où la maire de Paris, sorte de clone mélangé entre Hidalgo et Pécresse, jouée de manière navrante par Anne Marivin) et un final désireux d’en mettre « plein les yeux » et nous gratifiant même d’un tsunami de la Seine parfaitement risible. Bref, presque tout prend l’eau et touche le fond, avec une mise en scène qui tente de masquer sa pauvreté d’exécution par une profusion de ralentis insupportables.

Quant au casting, là non plus pas de miracle! Bérénice Béjo incarne une scientifique qui serre les mâchoires tout du long pour signifier son inquiétude et se fourvoie de plus en plus après son sacre de The Artist en 2012. Sûrement des impôts à payer!! Le jeune Nassim Lyes, très sexy il est vrai, aurait encore besoin de quelques cours de comédie. Le clin d’oeil aux futurs JO par le biais de ce triathlon qui vire au buffet à volonté explique sûrement le carton (en termes de nombres de visionnage) de ce « Shark In Paris ». Avec pareil matériau de base, un Alexandre Aja aurait pu rendre la chose bien plus acceptable, avec par exemple de l’humour, totalement absent ici. Et le pire, c’est que Sous La Seine va faire des petits et des suites qui n’auront , parions le, guère plus de mordant.

ANNEE DE PRODUCTION 2024.

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

A peine de la série B, ce nanar aquatique cumule bien des tares et surtout celui de se prendre au sérieux! Réalisation plate et effets spéciaux vilains. Le nanar estival?

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