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TARZAN L HOMME SINGE

Jane Parker vient retrouver son père en pleine jungle d’Afrique Occidentale. C’est une très belle femme célibataire, fragilisée par la mort récente de sa mère. L’accueil avec son père se passe bien, mais elle est rapidement enlevée par des guerriers, puis sauvée par Tarzan, un « homme singe » aussi connu que redouté dans la jungle, et dont on lui avait dressé un sinistre portrait. Elle va éprouver un trouble envers lui très marqué…

Il fallait sûrement être un peu fou pour se lancer dans le remake d’un des films d’aventures les plus fameux et les plus aimés du 7e Art, à savoir Tarzan. D’abord parce que c’est s’attaquer à une légende et aussi parce qu’il faut un grand talent pour recréer la magie de ce conte exotique ayant bercé l’enfance de tant de générations, à travers le monde. John Derek, le réalisateur, s’est surtout attaché au projet par amour pour sa femme et actrice Bo Derek et lui offre donc le rôle de Jane, comme un écrin idéal pour sacraliser sa beauté plastique. Il est vrai que la jeune femme est particulièrement belle, il la filme avec désir et passion, au point qu’il semble se foutre royalement du reste de l’entreprise. Sa mise en scène est d’une grande banalité, ses ralentis au moment des séquences d’action un peu trop répétitifs et le tout n’a pas grand intêret.

Ce qui manque cruellement dans cette version de Tarzan, c’est surtout la poésie , l’enchantement de l’original, qui créait une tension érotique certaine entre l’homme sauvage et la citadine apeurée au départ. Et le gros souci, c’est l’acteur incarnant Tarzan Miles O’Keefe, aussi expressif qu’une endive, au corps sculpté certes, mais son jeu est d’une affligeante nullité. Le film ne lui accorde d’ailleurs qu’assez peu de scènes, se concentrant de façon obsessionnelle sur Jane. Contrairement au chef d’oeuvre de 1932, c’est son personnage qui est fou de désir pour l’homme singe, sa fascination passe par des regards très appuyés et des symboliques sexuelles primaires (la dégustation de la banane n’est pas d ‘une subtilité folle). Hormis ca, les singes sont assez rigolos, les dialogues creux et les paysages (tournage aux Seychelles) plutôt jolis. Le résultat n’a donc rien de honteux, mais après 1H50, on sort de là avec un sentiment mitigé. Mieux vaut revoir Johnny Weissmuller encore et encore!!

ANNEE DE PRODUCTION 1981.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Pas vraiment un navet, mais un remake fade. Bo Derek est filmée sous toutes les coutures.

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