THE DESCENT

En plein milieu du massif des Appalaches, six amies se donnent rendez vous pour une expédition spéléologique. Une fois entrées dans la grotte, un éboulement bloque le chemin du retour. Alors qu’elles tentent de trouver une nouvelle issue, elles réalisent qu’elles ne sont pas seules. Quelque chose est là, sous terre, avec elles…

Fortement remarqué avec un premier opus autour de la figure du loup garou, Dog Soldiers, le scénariste et réalisateur britannique Neil Marshall revient encore plus en forme avec The Descent, sorte de sommet de l’horreur des années 2000, rarement égalée. Ce récit de six femmes aventurières, adeptes de spéléologie virant au cauchemar viscéral joue sur nos peurs les plus primaires: d’abord la peur du noir et le décor naturel de cette grotte perdue accentue tout du long notre sentiment de claustrophobie, ensuite la crainte de l’inconnu et ici, pendant un gros tiers du film, on ne sait pas d’où vient le danger: Marshall excelle dans la suggestion et sa façon de jouer avec le suspense s’avère particulièrement sadique. La tension y monte graduellement jusqu’à l’apparition de créatures cannibales « non identifiées » adaptées à l’obscurité et extrêmement barbares. Le soin apporté aux cadrages ajoute une pointe d’efficacité à la réalisation soucieuse de cultiver une angoisse tenace. Marshall se réclame de quelques références telles que Massacre à la Tronçonneuse, Délivrance, La Colline a des yeux: certes, mais des références parfaitement digérées et restituées de manière personnelle dans laquelle on devine un vrai cinéaste de genre, doué pour filer les jetons!

Shauna Mac Donald, Natalie Mendoza, Alex Reid, Nora Jane Noone, Saskia Mulder et MyAnna Buring composent ce casting exclusivement féminin et donnent le meilleur d’elles mêmes, autant émotionnellement que physiquement. La lutte pour leur survie vire dans la dernière demie heure à du gore décomplexé et pourtant jamais vraiment gratuit: on ressent la détermination viscérale de ces héroïnes pour s’extirper du piège dans lequel elles se sont enfermées, au départ pour leur seul plaisir. Fans de sensations fortes et d’environnement asphyxiant, The Descent est fait pour vous! Si les autres s’y aventurent par mégarde, ils ne sont pas prêts d’oublier l’expérience et risquent même une descente… d’organes!

ANNEE DE PRODUCTION 2005.

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

Ultra efficace et flippant à souhait, ce film d'horreur réinvente le terme de survie et propose un cauchemar éveillé en béton armé. Réalisation canon et actrices au diapason. Un sommet de la peur à l'écran.

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