AVATAR

Malgré sa paralysie, Jake Sully, un ancien marine est resté un combattant au plus profond de son être. Il est recruté pour se rendre à des années lumière de la Terre, sur la Planète Pandora, où de puissants groupes industriels exploitent un minerai rare destiné à résoudre la crise énergétique. Comme l’air y est toxique, ils ont crée des avatars, sorte de corps biologiques que des pilotes « humains » intègrent pour survivre dans cette atmosphère létale. Les habitants de Pandora sont les indigènes appelés les Navis, auprès desquels Jake va s’infiltrer, et faire la rencontre de la belle Neytiri, une Navi qui lui inculque les règles de son peuple…

Douze ans après le triomphe colossal et mondial de Titanic, James Cameron revient en grande forme avec son statut de maitre incontesté des innovations techniques et pose une nouvelle pierre marquante à son oeuvre. Avatar condense brillamment le numérique, le relief, les trucages afin d’obtenir un rendu quasi jamais vu auparavant. Au niveau de son scénario, le papa de Terminator a imaginé cette histoire de science fiction, somme toute classique, pour mieux plonger le spectateur dans un univers fascinant de beauté: une planète où la faune et la flore sont mises en avant de façon majestueuse, rendant ainsi un bel hommage à la nature, et même si le propos écolo paraîtra simpliste en première lecture, il est inclus dans un récit où les thèmes de la guerre, de l’amour et de la solidarité sont traités avec égalité. Cameron a cherché à toucher tous les publics avec ce blockbuster ambitieux, que l’on peut voir comme une métaphore du génocide indien dans sa partie guerrière, la romance adoucissant l’ensemble. Certaines critiques l’ont d’ailleurs comparé à Danse avec les Loups. La mise en scène grandiose donne naissance à des images sensationnelles aux couleurs rayonnantes, Cameron n’ayant pas son pareil pour dépayser, sans mettre de côté l’action.

L’action, justement, monte crescendo pour atteindre un point culminant dans la dernière heure (le film dure tout de même 2H43!), et sûrement par désir de trop en rajouter, le réalisateur charge son intrigue en longueurs un peu lourdes, tombant dans la complaisance lorsqu’il s’agit de filmer la destruction du peuple Navi et de leur environnement naturel. La distribution comporte du bon et du moins bon: le héros principal campé par Sam Worthington manque d’épaisseur derrière sa gueule de beau gosse, Zoé Saldana en revanche est dotée d’un atout charme indéniable et Sigourney Weaver tient son rôle de scientifique avec grandeur, décidément à son aise dans le genre science fiction. Avatar s’est hissé aux sommets du box office, promettant une suite que l’on nous annonce pour Décembre prochain.

ANNEE DE PRODUCTION 2009

 

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Immense travail de mise en scène, scénario ténu, et images somptueuses. Cameron incomparable fabricant de grand spectacle!

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