BOITE NOIRE

Que s’est il passé à bord du vol Dubai Paris avant son crash dans le massif alpin? Technicien au BEA, autorité responsable des enquêtes de sécurité dans l’aviation civile, Mathieu Vasseur est propulsé enquêteur en chef sur cette catastrophe aérienne sans précédent. S’agissait il d’un acte terroriste? L’analyse des boites noires va apporter quelques éléments de réponses troublants…

Six ans après Un Homme Idéal, un thriller de bonne facture mais sans surprises, Yann Gozlan revient avec ce polar se déroulant dans le milieu de l’aviation, armé d’un scénario en bêton, écrit à quatre mains, nous plongeant dans une énigme à tiroirs passionnante. Dès la séquence d’ouverture où l’on est immergé dans un avion de ligne en passe de se crasher, le film nous happe pour ne plus nous lâcher. Superbement orchestré, le suspense très prenant ne faiblit pas et nous mène de rebondissements en fausses pistes, d’apparences trompeuses en secrets terribles dévoilés au grand jour. L’autre qualité stupéfiante du script est de nous installer dans la psyché du personnage principal et sa quête obsessionnelle virant à une sorte de grosse paranoïa devient la nôtre: à partir de cette identification « imposée » très habilement, on se laisse embarquer sur une route sinueuse, dangereuse, palpitante aussi. Gozlan a fait un travail remarquable d’investigation sur les méthodes employées par le BEA et en tire une histoire où tout est plausible et convainquant, donc de quoi nous donner des sueurs froides. L’importance du son est également à souligner et rappelle de ce point de vue l’utilisation essentielle qu’en faisait De Palma dans un de ses grands polars: Blow Out.

L’atmosphère à la fois froide et étouffante de l’ensemble participe au malaise ressenti à l’action montant crescendo jusqu’au climax final, que l’on ne dévoilera pas ici. Le décidément très talentueux Pierre Niney, déjà le héros d’Un Homme Idéal, étoffe encore davantage sa palette de jeu et nous gratifie d’une composition ambigüe, entre acharnement mental et fausse placidité. A ses côtés, la charmante Lou De Laâge, jeune comédienne intéressante mais jusqu’ici sous employée, ajoute un supplément d’âme, tandis que Dussollier se montre fidèle à lui même. Un excellent policier (sans flics) à la tension maximale.

ANNEE DE PRODUCTION 2021.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Excellent polar paranoiaque au suspense diabolique. Pierre Niney s'impose plus que jamais.

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