Une affaire terrifiante de meurtre et de présence maléfique ébranle les enquêteurs paranormaux Ed et Lorraine Warren, pourtant très aguerris. Ils commencent par exorciser un petit garçon de 8 ans, mais le démon se transmet à un autre membre de la famille, qui se voit à son tour possédé. Les Warren ne sont pas au bout de leurs peines…
Le troisième volet de la série Conjuring débarque sur nos écrans, nous promettant de nouvelles belles frayeurs, des séquences chocs, de l’horreur en veux tu en voila! Sauf que cette fois, James Wan a cédé sa place de réalisateur attitré de la franchise à un certain Michael Chaves (auteur de la Malédiction de la Dame Blanche) pour ne tenir que le rôle de producteur. Il nous en met plein la vue avec un prologue aussi bruyant que très engageant, imitant presque au plan près l’arrivée de l’exorciste du fameux film (indépassable) de Friedkin. Ensuite? Quelques passages délivrent une peur réelle (notamment dans un funérarium bien glauque, ou à l’occasion d’un jeu sur un matelas d’eau), et puis le film sombre dans les effets faciles, les « jumpscares » mille fois vues dans les Insidious, Paranormal Activity, ne débouchant que sur un résultat global très moyen. L’enquête policière sert de prétexte fumeux à glisser vers le récit horrifique, mais le procédé ne convainc personne, d’autant que la présence du Diable n’est jamais un mystère en soi dans le récit, très convenu.
Le duo d’acteur des deux premiers opus, Patrick Wilson et Vera Farmiga, reprennent du service et sont affublés de looks rétros pour faire croire que nous sommes en 1981, mais leurs costumes sont d’une laideur impressionnante. Et leur jeu se borne à faire de grands yeux effrayés, de serrer les dents très fort et de prendre des mines de croque morts (ce qui est de circonstance vous me direz!). Ce troisième chapitre se suit donc sans déplaisir, mais très franchement, il n’y a rien décidément de bien neuf sous le soleil de Satan.
ANNEE DE PRODUCTION 2021.
