EN CORPS

Elise, 26 ans, est une grande danseuse classique. Un soir, elle se blesse lors d’un spectacle, ses médecins lui apprennent qu’elle ne pourra plus danser avant longtemps. Elle va devoir apprendre à se réparer… Entre Paris et la Bretagne, au gré des rencontres et des expériences, des espoirs et des déceptions, Elise se rapproche d’une troupe de danseurs contemporains. Cette nouvelle façon de bouger son corps va être une révélation et elle  retrouve un élan qu’elle croyait perdu…

Pour son 14e long métrage, Cédric Klapisch situe son intrigue dans le monde fascinant de la danse classique, une discipline qu’il adore depuis longtemps et à laquelle il voulait consacrer un film. A travers le portrait sensible d’une jeune danseuse professionnelle, Marion Barbeau, première étoile du ballet de l’Opéra de Paris, qui fait ici ses débuts en tant qu’actrice, Klaspisch livre une très agréable comédie, prônant le bien vivre ensemble, le sens du collectif et surtout le dépassement de soi. En effet, l’héroïne doit reconsidérer sa place dans ce métier, suite à une blessure grave, la mettant en face d’un avenir incertain. Sa force de vaincre, sa conviction de parvenir à ses fins vont lui permettre de braver tous les coups du sort. Raconté ainsi, le récit paraît mièvre, mais le réalisateur d’ Un Air de Famille évite cet écueil facile, et donne une belle énergie à son histoire, injectant aux séquences dansées (et très bien chorégraphiées) des moments de drôlerie de la vie de tous les jours. En ces temps où il fallait rester à distance les uns des autres, En Corps apporte une bouffée d’air frais bienvenu.

Pour ceux qui ne vouent pas une passion immodérée pour la danse, Klapisch aère son récit de multiples « sous intrigues » impliquant des protagonistes très attachants. Même s’ il a déjà fait mieux dans le passé, il dirige une troupe de comédiens, en osmose parfaite et offre des rôles secondaires précieux à Denis Podalydés (toujours très juste en papa pudique), Pio Marmai (très drôle en cuisinier amoureux), François Civil (pour un contre emploi de kiné malchanceux dans sa vie sentimentale) et enfin Muriel Robin, épatante en hôtesse d’un gîte, où ses résidents peuvent exprimer leur Art en toute liberté. Ce n’est évidemment pas le film du siècle, mais à n’en pas douter, un vrai « feel good movie », selon l’expression consacrée, dont on ressort enchanté et le sourire aux lèvres.

ANNEE DE PRODUCTION 2022.

 

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Très plaisante comédie, où le dépassement de soi fait plaisir à voir. De très bons comédiens et de belles chorégraphies.

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