LA MANDARINE

Séverine, son mari Georges, Alain et Baba, ses frères et soeurs et Mémé Boul forment un clan atypique, le clan Boulard. Ils sont à la tête d’un hôtel de la Rue de Rivoli, baigné dans la lueur d’une lampe mandarine, c’est leur empire et ils y sont heureux. L’arrivée d’un jeune anglais, Tony, vient perturber l’atmosphère joyeuse. Une liaison s’établit entre Séverine et Tony, qui courtise aussi Baba. Georges accepte tout, en fermant les yeux, mais le jour où Baba tombe enceinte, tout se complique…

Edouard Molinaro, un habitué des comédies de boulevard à la française, est l’auteur de cette Mandarine, adaptée d’un roman de Christine de Ryvoire, dont le ton faisait naitre un petit vent de subversion, très en vogue après Mai 68 et sa fameuse libération sexuelle. Le réalisateur a décidé de ne pas approfondir ces moeurs « légères » pour se concentrer sur le noyau de son histoire: la famille originale et espiègle des Boulard. En effet, ses personnages ont des attitudes, des comportements et des manières de vivre hors des conventions: l’adultère y est presque toléré normalement, les deux soeurs sont des copines qui se tapent le même gars, le mari ne bronche pas, trop amoureux et dévoué qu’il est à sa femme, et la propriétaire de l’hôtel est une mamie fantasque et toujours gaie. Certes, cette bonne humeur générale accouche d’une petite comédie sans prétentions, mais du coup ne vole quand même pas bien haut.

Fort heureusement, le salut vient des comédiens, tous très en forme et qui semblent s’amuser (peut être plus que nous finalement!). En tête, Annie Girardot et Philippe Noiret reforment le couple de la Vieille Fille, sorti quelques mois plus tôt, et sont tous deux d’un naturel confondant, tandis que Murray Head (le chanteur oui oui!!) tient le rôle de l’élément perturbateur, l’Anglais séducteur et sûr de lui. Mais finalement, la pièce maîtresse reste la prestation de Madeleine Renaud, comédienne de théatre, très à son aise et d’une truculence bienvenue. Alors, on excuse le manque de consistance d’un scénario plutôt mince, et on prend tout de même un certain plaisir à suivre ce film charmant et inoffensif.

ANNEE DE PRODUCTION 1972.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Comédie de boulevard assez inoffensive, mais bien jouée par Girardot, Noiret et Madeleine Renaud.

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