LOL !

Lola, dix sept ans, surnommée Lol, vit une rentrée au lycée assez difficile. Elle s’éprend de Mael, un garçon de sa classe. Mais un malentendu les sépare. Par ailleurs, ses relations avec Anne, sa mère, sont souvent conflictuelles, malgré une grande tendresse réciproque. Anne, divorcée, a une vie sentimentale aussi chaotique que sa fille. Lorsqu’elle découvre le journal intime de Lola, le drame éclate…

LOL, dont la signification possède ici un double sens (c’est à la fois le surnom donné à l’héroïne et c’est un mot utilisé sur les tchats internet abréviatif de l’expression « Mort de rire! ») pose ses jalons de chronique adolescente sans prétentions, mais sans mentir non plus sur la marchandise. Lisa Azuelos dépeint les relations mère/fille (compliquées lorsque la jeune fille grandit un peu trop vite aux yeux de sa maman), les premiers émois amoureux, la « coolitude » des soirées pétards/alcools/flirts, bref tout le cocktail que l’on peut trouver dans ce type de films, et sans surprise, le script déroule des situations téléphonées et prévisibles. La réalisatrice capte l’air du temps de cette jeunesse dorée (il s’agit de jeunes bourges de quartiers huppés), montre leur quotidien, leurs coups de coeur, restitue leur langage moderne (on bouffe du « trop bien » ou du « trop pas » jusqu’à l’indigestion), et ne se foule pas pour les dialogues, assez souvent consternants hélas. Pourtant l’idée de mettre en parallèle la vision de la jeune ado rebelle et celle de sa mère tentant encore de rester « dans le coup » reste la meilleure idée du film et c’est dans cet aspect qu’il faut trouver des qualités à l’ensemble.

L’énergie déployée par ces jeunes acteurs en devenir fait plaisir à voir, malgré les facilités d’écriture et les clichés encombrants, et tout au long de la comédie de moeurs, on nage entre deux eaux: le côté tendre et le côté gnagnan. On assiste aux mêmes enjeux que dans La Boum et on se rend compte qu’assurément, les problématiques des jeunes demeurent identiques 30 ans après. Azuelos fait plus que rendre un hommage à ce film devenu culte, en donnant à Sophie Marceau le rôle de la mère dépassée, mais néanmoins aimante. L’actrice apporte un charme indéniable au projet, sans pour autant en être la vedette: la débutante Christa Theret se charge de cette lourde tâche (elle est jolie, mais un peu terne comédienne). Un moment plaisant, malgré tout sans grand relief.

ANNEE DE PRODUCTION 2009.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Comédie de "jeunes" pas déplaisante, mais sans profondeur. Sophie Marceau rappelle son personnage mythique de La Boum, juste plus adulte.

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