MAD MAX

Dans un futur proche ravagé, un gang de motards hors la loi sème la terreur sur les routes d’Australie. Provoquant sans cesse la police, ils pillent, volent, agressent gravement les gens au hasard. Mais quand ils s’en prennent à la famille d’un officier, Max Rockalansky, ils réveillent en ce dernier une envie dévastatrice de vengeance…

Tout premier long métrage pour George Miller, réalisateur australien, et premier coup d’éclat planétaire! Se déroulant dans un futur indéfini, Mad Max décrit une société hyper violente, où la criminalité est devenue quasiment la norme et où le chaos règne en maitre. Miller porte une vision infernale d’une Australie décimée par le Mal, infestée de voyous (ici une bande de motards dégénérés) instaurant leur propre loi sur les routes, en guerre contre les forces de l’ordre. Le scénario en soi est plutôt maigre (il s’agit de la vengeance d’un homme), le manque de moyens évident est visible sur l’écran, pourtant Miller parvient à faire de son film une fable apocalyptique, menée à cent à l’heure (les séquences de poursuite dans des bolides hyper puissants ont marqué les esprits) et finalement la violence y est plus suggérée que vraiment montrée. L’énergie qui se dégage de la réalisation permet de ne pas se cantonner à de l’action pure, mais d’offrir un spectacle digne d’un western punk.

Le personnage principal, un jeune flic d’abord désemparé par les horreurs commises par cette équipée sauvage, va révéler sa vraie nature et décider de poursuivre un à un ceux qui auront osé décimer sa famille. Pour ce rôle, Miller donne sa chance à un tout jeune acteur dénommé Mel Gibson, au physique ravageur mais au jeu encore bien faiblard. Outre le justicier au regard bleu acier, le reste du casting n’a pas fait émerger d’autres futures vedettes. Encore résolument moderne, Mad Max garde un impact certain à condition de se remettre dans le contexte de l’époque. Par sa caméra coup de poing, Miller a su mettre sur pied une oeuvre devenue culte et qui aura deux suites, plus convenues pour le coup.

ANNEE DE PRODUCTION 1979.

 

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Le temps n'a pas trop de prise sur cet objet filmique venu d'Australie. Révélation de Miller et de Mel Gibson, alors plus bel que bon acteur.

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