PINOCCHIO

La célèbre histoire de ce petit pantin de bois, appelé Pinocchio, bien décidé à vivre la plus palpitante des aventures pour devenir un vrai petit garçon.

Après le dessin animé Disney datant déjà de 1940, le fameux conte de Collodi a ensuite été adapté par deux cinéastes italiens: Luigi Comencini qui en fait une sorte de fable magique non dénuée de cruauté au milieu de la poésie, puis Matteo Garone (avec Roberto Benigni!!) s’empare aussi du récit en 2020 pour une version assez décevante. Cette année, c’est Robert Zemeckis qui est en charge de mettre en chantier cette mouture tournée mi numérique mi live action. La prise de vues réelle apporte t’elle un supplément d’âme à cette histoire mondialement connue? La réponse est sans équivoque: NON! Pour autant, Zemeckis suit à la lettre le texte original et cette fidélité plaira à ceux qui n’aiment pas que l’on dénature des édifices pareils! On retrouve le charme et la nostalgie, le thème de l’enfance évoqué avec tendresse, ce lien si particulier entre ce papa vieillissant et cette marionnette prenant vie devant lui. Comme il l’avait fait avec son autre film d’animation, Le Pöle Express,  il s’adresse à la fois aux petits et aux grands et il signe un spectacle clairement destiné à toute la famille. Il n’y a donc pas tromperie sur la marchandise dès le départ. Visuellement, le film soigne ses décors (l’atelier d’horlogerie de Geppetto est magnifique), les couleurs chatoyantes de l’ile aux plaisirs illuminent littéralement, et l’ultime partie avec le monstre marin rappelle bien sûr Moby Dick. L’auteur de Forrest Gump a par contre manqué de flair concernant le rajout de chansons, elles sont peu accrocheuses et répondent seulement au cahier des charges de toutes les productions Disney. Comme pour installer une touche de « bonne humeur » supplémentaire, ne trouvant pas sa place ici.

Le réalisateur retravaille pour la quatrième fois avec son acteur phare, Tom Hanks, à qui il a confié le rôle de Geppetto, ce vieillard émerveillé par sa création et très vite inquiet à l’extrême de son devenir dans ce monde impitoyable et plein de mauvaises tentations. Ce remake n’apporte peut être rien de neuf au Pinocchio original, mais en terme de divertissement sympathique, il remplit les cases attendues. Une aventure racontée du point de vue de Gimini Cricket, témoin de l’apprentissage du petit Pinocchio, seul face à l’adversité, un être à part qui se bat pour exister malgré sa différence. Une leçon de tolérance toute simple très actuelle finalement et qui permet au conte de Collodi d’être intemporel.

ANNEE DE PRODUCTION 2022.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Remake en images réelles (sauf pour la marionnette) signé Zemeckis qui livre une version honnête, à défaut d'être transcendante. Tiom Hanks grimé en Geppetto. Un produit Disney agréable.

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