PITTSBURGH

Dans sa course au succès financier à l’intérieur de l’industrie de l’acier de Pittsburgh, Charles Markham trace sa route, en négligeant ses proches et ses idéaux. Quand il arrive au sommet, il a perdu la femme de sa vie, Josie, et s’est brouillé avec son meilleur ami, Cash Evans, avec qui il était associé en tout. Il va payer ses erreurs…

Invisible ou en tout cas ayant laissé un souvenir plus que vague dans l’histoire du cinéma américain, Pittsburgh rebaptisé en français La Fièvre de l’or noir annonce son désir limpide de faire de la propagande. Propagande en faveur de l’acier (les deux héros masculins sont des mineurs récoltant le charbon et vont faire fortune dans une grande aciérie), une manière nette d’oeuvrer pour l’effort de guerre (le tournage a débuté quelques temps après l’attaque de Pearl Harbor), et de ce fait on retrouve un patriotisme massif tout au long du récit et des dialogues, asséné aussi à l’aide d’une musique envahissante. Cette histoire d’amitié masculine menacée par l’opportunisme de l’un et par les sentiments communs éprouvés pour une femme fait l’essentiel de l’intrigue: rien de bien nouveau donc dans cette narration convenue et sans surprises majeures. Bien sûr, le savoir faire hollywoodien permet au film de se laisser suivre avec un certain attrait, malgré les trop nombreuses ellipses et une happy end des plus « factices ». Derrière la caméra, il manque indéniablement une pointure pour rendre le projet réellement réussi. C’est Lewis Selier, un réalisateur fade, auteur de Guadalcanal et L’Ecole du Crime qui « tient » les commandes, sans la rigueur nécessaire.

Ne pas chercher non plus trop de finesse psychologique dans ces personnages dont le principal Pitt, passant du pire individualiste qui soit au quasi héros national, bref c’est un peu gros à avaler! Alors si on peut bien accorder un mea culpa au film, il convient de le trouver du côté de la distribution. Randolph Scott, belle gueule carrée, au jeu raide n’éblouit pas vraiment. A contrario, le duo John Wayne/ Marlène Dietrich en jette comme on dit! Lui, sûr de son charisme, expérimente le registre du drame sans démériter, elle divinement belle et pour une rare fois employée dans un rôle de femme honnête, amoureuse délaissée et loin du côté fatal qu’elle endossait fréquemment. Le glamour pardonne tout parait il!

ANNEE DE PRODUCTION 1942.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Patriotisme et propagande à donf pour ce film d'aventures très moyen, surtout acceptable pour son tandem chic et choc John Wayne/Marlène Dietrich!

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