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PRETE MOI TON MARI

Sam Bissel travaille depuis longtemps dans la même maison de publicité et ses qualités de bon époux et père de famille le font choisir par un important client pour vanter au public les bienfaits des produits laitiers. Un jour, en rentrant chez lui, Sam tombe sur Janet, la meilleure amie européenne de sa femme, venue régler une importante succession. Seulement voila: pour toucher le fameux héritage, Janet doit faire croire qu’elle est encore mariée (alors qu’elle est récemment séparée). Ils ont alors l’idée de faire croire que Sam et Janet sont mari et femme…

Conçue dans la même veine que Certains l’aiment chaud et La Garçonnière , cette comédie américaine repose sur des ressorts quasi identiques, menés sur un rythme trépidant et agrémenté de dialogues piquants et amusants. Ici, un couple marié reçoit en visite chez eux une amie de l’épouse, qui va devoir faire croire à l’administration qu’elle est encore mariée pour toucher d’un héritage une grosse somme d’argent. Du coup, ils font croire que le mari et l’amie sont de vrais époux et pensent berner tout le monde (les voisins, le détective privé chargé d’enquêter sur la belle) et bien entendu, les quiproquos découlent de ces situations farfelues et tirées par les cheveux. Le réalisateur David Swift, un quasi inconnu venant de l’animation, tient bon an mal an les commandes de ce produit au charme certain, mais bourré de défauts aussi. A commencer par sa mise en scène très plan plan, à mille lieux du génie d’un Billy Wilder par exemple. Ensuite, il ne suffit pas de vénérer Feydeau et son sens de l’absurde pour être capable de faire aussi bien: Swift réussit une séquence sur deux et malheureusement cède à la mode des films à rallonge! La durée de plus de deux heures ne se justifiant pas du tout, la comédie devient répétitive et longuette.

Les meilleurs gags sont concentrés au début, puis le scénario patine, faute de réelles bonnes idées pour rebondir. Le plus curieux dans cette entreprise réside dans son casting: Jack Lemmon tient le rôle masculin avec toute la drôlerie qu’on lui connait, et pour partenaire il rencontre Romy Schneider, alors sous contrat à la Columbia et qui écope d’un de ses rares rôles comiques. Elle est hyper craquante (bien que plus maquillée et apprêtée qu’elle ne le sera jamais par la suite, grand studio oblige!) et même si elle a prétendu ne pas avoir été à l’aise sur ce tournage, la pilule passe malgré tout. En publicitaire conservateur et pro famille, Edward G. Robinson, loin de ses emplois de gangsters ou de flics qui ont fait sa gloire. Si l’on passe un agréable moment (très vite oubliable ceci dit), c’est surtout grâce à ces acteurs que l’on aime tant. Le film n’a pas marqué les esprits.

ANNEE DE PRODUCTION 1964.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Une comédie américaine un peu ronflante et trop longue. Jack Lemmon et Romy Schneider dans un duo inédit à voir.

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