SMILE

Après avoir été témoin d’un incident traumatisant et étrange impliquant une patiente, le Docteur Rose Cotter commence à vivre des événements effrayants qu’elle ne peut expliquer…

Annoncé comme le « film le plus flippant » de l’année par des teasers distillant une angoisse certaine, Smile est l’oeuvre de Parker Finn, un scénariste et réalisateur américain quasi débutant et pour ses débuts, il ne s’en sort pas trop mal. Avec son prologue anxiogène situé dans une clinique abritant une unité psychiatrique, le récit démarre de façon efficace, créant l’effroi avec une séquence aussi perturbante que gore. Le scénario tourne ensuite autour d’une histoire de malédiction un peu déjà vue, mais Finn parvient à ne pas tomber dans la surenchère d’effets, suggère au maximum l’horreur pour la rendre bien plus crédible et dans sa première heure, le film procure quelques frissons bienvenus et même des « jumps scares » nous faisant sursauter à deux ou trois reprises. Ensuite, à force d’étirer son propos sur presque deux heures, le style s’épuise un peu et le rythme s’éternise…

A la base, Parker Finn en avait fait un court métrage Laura hasn’t slept et sa bonne idée de « transmettre le mal » d’un individu à un autre frappait fort, en tout cas mieux que sur un format long, où il se répète inévitablement. Du côté du casting, la jeune Sosie Bacon (fille de Kevin!) tient le rôle central de cette docteur en psychiatrie devenant plus perturbée que ses patients avec une belle conviction. En guise de final « choc », on a droit après bien des sourires maléfiques à un retour vers le passé traumatisant de l’héroïne pour apporter un dénouement tenant la route. Un petit film d’horreur basique pas du tout désagréable qui ne renouvelle pas le genre pour autant.

ANNEE DE PRODUCTION 2022.