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SOUS LE PLUS GRAND CHAPITEAU DU MONDE

Patron d’un grand cirque parcourant une bonne partie des Etats Unis, Brad Braden décide d’engager le trapéziste le plus convoité: Le Grand Sébastian. Au risque de mécontenter son autre vedette, la charmante Dolly, elle aussi trapéziste et amoureuse de lui. Les deux étoiles entament un dangereux duel dans les airs, mais leur rivalité aboutit pourtant à une chose inattendue: ils se font bientôt les yeux doux. La troupe va connaitre diverses infortunes…

Quand le plus ambitieux des metteurs en scène américains, friands de grosses productions spectaculaires, Cecil B. De Mille, s’attaque à l’univers fantastique et coloré du cirque, le public sait qu’il va en avoir pour son argent et assister à un show magnifique, un vrai plaisir pour les yeux et aussi bourré d’intrigues et de sentiments humains les plus passionnés. Sous le plus grand chapiteau du monde remplit ainsi toutes les cases du divertissement total, à la fois machinerie bien huilée décrivant le quotidien d’un cirque et de ses différents enjeux, d’offrir autant des numéros de clowns que de parades enchantées, de faire frémir avec les acrobates ou les fauves sortis de leurs cages, émerveiller enfants et adultes. En ce sens, le film est idéal pour un public de 7 à 97 ans et évidemment, l’amour s’en mêle largement avec un trio amoureux infernal (le directeur et les deux trapézistes rivaux), apportant ce que le cinéma américain affectionne le plus: les histoires sentimentales tourmentées. Avec des moyens dantesques, De Mille met le paquet sur les décors, les costumes, et même si le déroulement narratif apparait simpliste et convenu, les promesses du show sont tenues haut la main. Le futur réalisateur des Dix Commandements utilise le Technicolor grandiose pour donner des images éclatantes, sur un scénario n’accusant presque aucun temps mort, et la maitrise de l’ensemble impressionne encore, sans le recours des effets numériques si omniprésents aujourd’hui.

Pour parfaire son projet, De Mille sait que la distribution compte énormément et dirige une des stars du moment: Charlton Heston, au charisme certain et parfait en homme obsédé par la bonne tenue de son cirque, prêt à tout pour que le spectacle continue coûte que coûte. Face à lui, les autres comédiens, moins prestigieux, ne lui font pas d’ombre: Betty Hutton, Cornel Wilde et Gloria Grahame. Dans le rôle de Patoche, le clown bien mystérieux, l’immense James Stewart ajoute une composition marquante à son prestigieux palmarès. Eléphants, girafes, singes, lions, chevaux et tout un bestiaire répondent bien sûr présent en nombre. Plus abouti et émouvant que Le Plus grand cirque du monde d’Hathaway (une pâle copie, sortie dix ans après), préférez largement ce chapiteau là pour retrouver votre âme d’enfant!

ANNEE DE PRODUCTION 1952.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Sans conteste, la plus belle production autour du cirque et de son monde enchanté. De Mille en met plein les mirettes avec ce divertissement grandiose et émouvant. Casting dominé par Heston et un inattendu James Stewart.

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