STELLA EST AMOUREUSE

Pendant l’été 85, Stella, 17 ans, vit son premier été sans ses parents en instance de divorce. Elle sait que c’est l’année de son Bac, mais elle s’en fout: elle découvre le monde des boites de nuit, est attirée par un jeune musicien qui la fascine, et se fait une bande de copines de son âge. Elle ne veut rêver qu’à un autre monde que celui « offert » par sa condition sociale: sa mère tient un café et son père multiplie les liaisons vouées à l’échec…

Auteur de déjà six longs métrages, la réalisatrice Sylvie Verheyde a surtout été saluée pour deux d’entre eux, Un frère et Confession d’un enfant du siècle, et son retour derrière la caméra pouvait susciter une certaine attente justifiée. Mais ce Stella est amoureuse va doucher les espoirs de ceux qui croyaient en elle! Cette énième chronique adolescente se noie très vite dans d’interminables séquences de boites de nuits dans lesquelles la jeune héroïne semble trouver tout le sens de son existence, par ailleurs assez morne, entre des parents issus d’un milieu prolétaire et un avenir qu’elle ne parvient pas à se dessiner clairement. Sylvie Verheyde a sûrement une nostalgie tenace de ces années lycées vécues dans la décennie 80 (et c’est louable de vouloir les retranscrire), sauf qu’elle oublie de soigner son scénario et sa narration, comme sa mise en scène, font du sur place, avec une absence regrettable de véritable écriture: les dialogues sont creux, les situations vues et revues ailleurs en mieux, l’ambiance rappelant le récent Les Passagers de la Nuit, par ailleurs beaucoup plus réussi.

La réalisatrice semble croire qu’aligner des tubes inoxydables des eighties (Visage, Indeep, Téléphone, etc , etc…) suffit à faire un film! Erreur sur toute la ligne! Certes ces chansons très dansantes ajoutent un plus indéniable, mais masquent mal le vide d’un scénario pauvrissime. Du côté des acteurs, la jeune fille tenant le rôle titre, Flavie Delangle, ne provoque pas d’émotions particulières avec son air permanent de « se faire chier » (et elle l’assume en le répétant plusieurs fois d’ailleurs!), Benjamin Biolay ne montre rien de plus que ce que l’on connait de lui. Seule Marina Foïs arrive à exister en mère divorcée et malheureuse. Pour le reste, absolument rien ne se démarque vraiment! Résultat: un film très anodin et sans âme!

ANNEE DE PRODUCTION 2022.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Encore un film nostalgique sur une ado mal dans sa peau sans originalité! Scénario anémique, réalisation itou, musique envahissante! Marina Fois est la seule à plaire, mais c'est un second rôle!

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Latest articles

Encore un film nostalgique sur une ado mal dans sa peau sans originalité! Scénario anémique, réalisation itou, musique envahissante! Marina Fois est la seule à plaire, mais c'est un second rôle! STELLA EST AMOUREUSE