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TERREUR SUR LE BRITANNIC

En pleine croisière dans l’Atlantique, le paquebot Britannic fait l’objet d’un chantage par un homme se faisant appeler Juggermaut. Celui ci prétend avoir placé plusieurs bombes à bord et réclame une grosse rançon. Devant l’impossibilité de faire évacuer le bateau en pleine mer démontée, le commandant de bord se rèsoud à faire appel à une équipe de démineurs…

Après avoir donné un nouvel élan à la comédie dramatique et lancé la carrière des Beatles au cinéma, Richard Lester ne semblait pas le plus indiqué pour mettre en scène ce film annoncé comme étant dans la mouvance « catastrophe », alors en vogue à l’époque. Le cinéaste nous embarque ainsi dans ce bateau menacé d’explosions, transportant 1200 passagers promis à une mort certaine si l’enquête menée par Scotland Yard n’aboutit pas et ne permet pas de retrouver en quelques heures le terroriste. Justement, le film alterne les séquences à Londres auprès des investigations et celles tournées à bord du paquebot et qui promettaient d’être stressantes, surtout au vu de ce titre alléchant Terreur sur le Britannic. Or, au lieu de ça, la première partie s’avère mou du genou et bavarde, présentant les enjeux avec moults explications superflues et faisant baisser le rythme. Lester se rattrape heureusement dans un second temps en proposant un suspense soutenu dans lequel on est suspendu aux opérations de déminage, priant pour que les bombes soient désactivées. Davantage thriller que film catastrophe, l’intrigue simplette ne brille pas par son originalité, mais constitue tout de même un divertissement correct.

La distribution empile les noms prestigieux: Omar Sharif, assez inexistant en capitaine impuissant face à la menace, Richard Harris campe le chef des démineurs et impose son jeu solide, David Hemmings la révélation de Blow Up, et Anthony Hopkins dans sa petite trentaine incarne un flic tenace, d’autant plus désireux de résoudre l’enquête que sa femme et ses enfants font partie du voyage. Contrairement à un film comme L’Aventure du Poséidon, Lester ne s’apesantit pas sur la description de personnages secondaires et prend soin de se concentrer sur les opérations de déminage, filmés en gros plans, accentuant l’angoisse du résultat. Quelques bons frissons donc pour un film relativement mineur.

ANNEE DE PRODUCTION 1974.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Honnête réalisation de Lester dans un genre peu habituel pour lui. Seconde partie plus prenante que le reste du film. Un bon moment sans plus.

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