Stanley Ipkiss est un employé de banque, passionné par l’univers de Tex Avery mais plutôt maladroit dans sa vie de tous les jours. Un jour, il trouve un masque ancien aux pouvoirs surnaturels. Dès qu’il l’endosse, il devient le contraire: extraverti, blagueur, une créature verte capable de tous les excès. De plus, il doit séduire la très belle chanteuse de cabaret Tina Carlyle.
Chuck Russell, producteur, scénariste et réalisateur américain est aux commandes de cette comédie bouillonnante, dans laquelle le fantastique et l’action pure ont également une grande importance. Le film s’inspire d’une série de comics, publiée par Dark Horse Comics et comporte bon nombre de références à l’univers du cartoon, dont il se réclame ouvertement proche. Le comportement du personnage principal Stanley rappelle en tous points le Loup de Tex Avery, avec une ressemblance marquée avec les figures des Looney Tunes. Il est vrai que le scénario en tant que tel ne vole pas très haut, il est surtout prétexte à montrer les délirantes transformations physiques (et élastiques!!), superbement réalisées par Lighs and Magic, une boite d’effets spéciaux, connue pour avoir travaillé sur Qui veut la peau de Roger Rabbitt? . Enchainant les séquences drôles avec panache, Russell ne cherche qu’à divertir et à réjouir petits et grands, faisant de son héros un pantin désarticulé au faciès verdâtre hilarant et un peu effrayant aussi.
Sous des airs de Docteur Jekyll et Mr Hyde sous acide, Jim Carrey se défoule comme jamais dans ce qui reste un des rôles les plus fameux de sa carrière. Il déploie son génie comique, usant de grimaces, de ricanements annonçant un peu le Joker de Batman. Sa jeune partenaire, Cameron Diaz, fait ici sa première apparition au cinéma dans une composition de jolie blonde bien roulée rendant littéralement dingo le héros. En prime, la présence d’un adorable jack russel, fidèle compagnon canin, qui tient un rôle crucial dans l’épilogue de ce film à l’humour gras, décalé et dont l’ambition principale demeure la déconnade permanente.
ANNEE DE PRODUCTION 1994.