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VERONICA GUERIN

A Dublin, au milieu des années 90, les barons de la drogue se livrent une guerre sans merci pour le contrôle de la ville, allant vendre des produits illicites dans des quartiers plein d’enfants. Leur plus farouche adversaire est Véronica Guérin, une journaliste têtue s’attaquant à leur trafic, en révélant des affaires et les noms des hommes impliqués. D’autant que la police ne fait pas toujours tout à fait ce qu’il faudrait pour enrayer ces pratiques…

A partir du combat d’une journaliste d’investigation obstinée et prête à tout pour régler les problème du trafic de drogue grandissant en Irlande, ayant réellement existé, le réalisateur américain Joel Schumacher dresse un portrait féminin sans concessions, pour rendre justice à cette héroïne des temps modernes, sacrifiée sur l’autel de son métier. Véronica Guerin, épouse, mère, courageuse battante fut assassinée pour avoir voulu dénoncer des hommes mouillés jusqu’au cou dans des affaires sombres et devint une sainte après coup. Son décès permettra un vrai soulèvement de la population et permit l’arrestation des coupables, trop tard pour elle hélas: elle dut payer de sa vie pour que les choses changent. Schumacher s’empare de ce sujet avec les meilleures intentions du monde, mais sa mise en scène bien lourde et son penchant pour le pathos le plus appuyé nuisent hélas à la qualité du film. Certes, les scènes d’action ne sont pas vilaines en soi et le propos garde un assez grand intérêt pour que l’on suive sans mal cette croisade, dont on connait l’issue fatale dès le départ.

Si le traitement est aussi « racoleur », c’est surtout parce qu’il possède toutes les caractéristiques du « gros cinéma américain », produit en l’occurrence par Jerry Bruckheimer, responsable entre autres de la série Pirates des Caraïbes, et qui ne cherche pas du tout la subtilité. Il opte pour un simple constat des faits, sans s’embarrasser de perspective de narration originale. Heureusement, l’actrice qui tient le rôle titre n’est pas précisément n’importe qui: Cate Blanchett compose son personnage avec détermination, force et l’immense talent qu’on lui connait. Rien que pour son irrésistible interprétation habitée, le film doit être vu sans hésiter. En mémoire aussi de cette journaliste qui n’avait peur de rien et qui mérite qu’on ne l’oublie jamais.

ANNEE DE PRODUCTION 2003.

 

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Cate Blanchett est la seule excellente raison de voir ce biopic lisse et réalisé sans subtilité.

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